INFOLETTRE
La Minute bovine : juin 2022
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Nouvelles de La Financière agricole du Québec
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Nouvelles de la Canadian Cattlemen’s Association
- Le programme de mentorat des Jeunes leaders de la CCA nomme ses demi-finalistes pour 2022
- La CCA discute des opportunités pour le secteur bovin canadien dans l’Indo-Pacifique au comité CIIT
- Les éleveurs de bovins s’opposent fermement à l’étiquette de mise en garde sur le devant de l’emballage proposée par Santé Canada pour le boeuf haché.
- FAC appuie un programme de production durable du bœuf
COUP D’OEIL SUR LES MARCHÉS DU BOEUF ET DU VEAU |
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BOUVILLON
BOVIN DE RÉFORME ET VEAU LAITIER
VEAU DE GRAIN
VEAU DE LAIT
VEAU D’EMBOUCHE
ACTUALITÉS |
Dossier bœuf haché : les représentants du Québec à la CCA interviennent à la Chambre des communes
Le 16 juin, la Canadian Cattlemen’s Association a tenu une conférence de presse où leurs représentants pour le Québec, Philippe Alain et Kirk Jackson sont intervenus à la Chambre des communes, à Ottawa. Ils étaient accompagnés des députés Yves Perron et Richard Lehoux afin de soulever leurs préoccupations au sujet du projet de règlement de Santé Canada visant à apposer une étiquette de mise en garde sur le devant de l’emballage du bœuf haché, une protéine à ingrédient unique et riche en éléments nutritifs. Plusieurs médias étaient connectés à la plateforme ZOOM pour visionner la conférence.
Cliquez sur l’image pour visionner la conférence.
Source : PBQ
Nouvelle aide financière pour les encans, transporteurs et abattoirs
Un nouveau programme d’aide a été mis en place par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) : le programme compétitivité et environnement. Les projets sur le thème de l’environnement et de la biosécurité sont admissibles.
Les encans, les transporteurs et les abattoirs, peuvent être admissible à un montant d’aide pouvant aller jusqu’à 300 000 $ par projet. De plus, chaque demandeur a la possibilité de soumettre différents projets dans ce même programme jusqu’à concurrence de 700 000 $ d’aide totale.
Le programme est divisé en trois volets thématiques auxquels vous pouvez appliquer suivant votre besoin :
Volet 1 : expertise externe et acquisition de connaissance.
Par exemple pour mettre en place un diagnostic de biosécurité.
Volet 2 : amélioration de la compétitivité et de l’empreinte environnementale.
Par exemple pour automatiser des procédés ou réduire des matières résiduelles.
Volet 3 : projets structurants.
Par exemple pour mettre en place des mesures de biosécurité pour le transport d’animaux.
Pour plus de renseignements, consulter le guide du programme ici.
Source : MAPAQ
Vous voulez voir ou revoir ce webinaire?
Fragilisé? Inapte? Dans quel état est mon animal? Est-ce que vous pouvez le transporter? Comment? Vous avez du mal à vous y retrouver avec la règlementation sur le transport?
Ce webinaire vous aidera à mieux comprendre.
Source : PBQ
BOVIN DE RÉFORME ET VEAU LAITIER |
Règlement sur la santé des animaux – Rappel aux producteurs
L’arrivée de l’été entraîne le retour de la chaleur dans les étables, mais aussi dans les camions et à l’encan. Le comité de mise en marché des bovins de réforme et veaux laitiers (CMMBR) souhaite rappeler aux producteurs que selon le Règlement sur la santé des animaux – Partie XII – Transport des animaux, il est de la responsabilité de toutes les personnes impliquées dans le transport, incluant le producteur, de s’assurer que l’animal est apte à être transporté. Favoriser un transport des bovins en dehors des journées et des heures très chaudes aide à réduire le risque de coups de chaleur.
Un animal qui montre des signes de déshydratation, d’hyperthermie ou qui a de la difficulté à respirer est jugé inapte au transport par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). L’ACIA peut procéder à une enquête et distribuer des sanctions administratives pécuniaires à toutes les parties jugées responsables de l’état de l’animal. Un bovin qui devient fragilisé ou inapte pendant le transport doit recevoir des soins ou être abattu sans cruauté. Il ne peut pas se trouver dans un encan ou un lieu de rassemblement.
Le CMMBR souhaite également rappeler que lors de la mort d’un animal à l’encan, le vendeur doit être contacté dans un délai de 8 heures ouvrables et qu’il peut demander une autopsie. Les coûts d’autopsie sont supportés par la personne tenue responsable de la condition de l’animal lors du décès ou de l’euthanasie.
Pour toute information sur le transport sans cruauté et le bien-être des animaux
- Téléchargez la brochure Transport d’animaux inaptes ou fragilisés;
- Consultez le site Web de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Source : PBQ
VEAU DE GRAIN ET VEAU DE LAIT |
Le Veau du Québec dans l’infolettre Aliments du Québec au menu
Le Veau du Québec a fait paraître une publicité dans l’infolettre Aliments du Québec au menu du 24 mai. Cette infolettre est destinée aux restaurants et institutions qui valorisent les produits du Québec dans leur menu.
L’objectif était de mentionner son côté polyvalent du veau, son aspect local et ses attributs. Des inspirations pour des idées de recettes ont également été données.
Cliquez ici pour voir l’infolettre.
Source : PBQ
Dégustations dans les stationnements des Metros
Les dégustations dans les stationnements de la bannière Metro se terminent le 19 juin.
Pour connaître la tournée des Metro, cliquez ici pour consulter l’horaire.
Pour reproduire la recette à la maison, découvrez-la ici
Source : PBQ
VEAU D’EMBOUCHE ET BOUVILLON D’ABATTAGE |
Une stagiaire en renfort au programme qualité
Madame Camille Blais s’est jointe aux Producteurs de bovins du Québec (PBQ) à titre de stagiaire pour l’été 2022.
Son principal mandat sera de travailler sur le programme VBP+ et particulièrement sur un sondage auprès des producteurs.
La réussite de son stage et de son projet fait partie de son cheminement scolaire pour obtenir son diplôme d’études en agronomie. On vous invite à répondre présent quand elle vous contactera!
Source : PBQ
Sondage à tous les producteurs de bovins certifiés, ou non, VBP+
Dans le cadre de son stage, Camille doit participer à la création d’un projet.
Ce projet commence par un sondage dont le sujet est VBP+.
- Un maximum de 10 courtes questions relatives à VBP+ seront posées.
- Les réponses seront compilées afin faire ressortir les points forts et faibles du programme.
- Vos commentaires sont importants, car nous pourrons en faire une analyse constructive afin de pouvoir modifier et améliorer le programme.
C’est donc votre chance de faire connaître votre opinion! Merci beaucoup de participer en grand nombre!
Source : PBQ
Le Circuit des encans spécialisés de veaux d’embouche du Québec – Bilan de la saison 2021-2022
La saison 2021-2022 du Circuit des encans spécialisés de veaux d’embouche du Québec (Circuit) se terminera avec un encan spécialisé à Sawyerville le jeudi 23 juin prochain.
Le volume de veaux vendus en automne 2021 a diminué de 14 % par rapport à l’automne 2020 et de 7 % pour la période hiver-printemps 2022. Jusqu’à présent, la diminution de volume entre la saison 2021-2022 et 2020-2021 s’élève à 6 000 veaux.
Prix moyen des veaux d’embouche
Catégorie |
Automne 2021 |
Hiver-Printemps 2022 |
Mâles castrés 600 à 700 livres |
2,17 $/lb |
2,14 $/lb |
Femelles 600 à 700 livres |
1,83 $/lb |
1,79 $/lb |
La tendance des prix pour les veaux d’embouche commercialisés au courant de la saison 2021-2022 connaît une légère hausse par rapport à la saison dernière. En effet, le prix moyen des mâles castrés de 600 à 700 livres est de 2,14 $/lb pour la période hiver-printemps 2022 comparativement à 2,08 $/lb pour la saison précédente. Le prix moyen de l’automne 2021 est de 2,17 $/lb pour cette même catégorie d’animaux alors que le prix moyen de l’automne 2020 était de 2,11 $/lb.
Concernant les femelles pour la même catégorie de poids, le prix moyen est de 1,79 $/lb pour la saison actuelle alors qu’il se situait à 1,75 $/lb pour la période hiver-printemps 2022. Le prix de l’automne 2021 était de 1,83 $/lb tandis que le prix moyen de l’automne 2020 était de 1,79 $/lb.
Alors que le prix moyen des mâles castrés à l’automne 2021 était légèrement supérieur au prix enregistré en Ontario et en Alberta, le prix au Québec pour la période hiver-printemps était inférieur au prix de l’Alberta et similaire à celui de l’Ontario.
La saison 2022-2023 débutera le 25 août prochain avec un encan spécialisé de veaux d’embouche à Sawyerville. Vous recevrez la documentation pour la prochaine saison du Circuit au courant du mois de juillet.
Source : PBQ
Concours de la gérance environnementale (TESA) 2023
Tous les producteurs de bovins de boucherie du Québec sont admissibles.
Toutes les candidatures doivent être envoyées aux Producteurs de bovins du Québec au plus tard le 1er septembre 2022.
Quels sont les critères de sélection ?
Neuf critères de sélection sont analysés. Un pointage est associé à chacun d’eux :
5 points |
Description de la ferme et de l’environnement dans lequel elle opère |
20 points |
Actions entreprises pour améliorer la gestion de l’environnement |
20 points |
Est-ce que les actions entreprises concernent tous les aspects de l’environnement : eau, biodiversité, santé des sols et des plantes, gestion des fertilisants, air? |
15 points |
Résultats mesurables |
15 points |
Collaborations/implications/programmes utilisées |
10 points |
Objectifs environnementaux pour le futur |
5 points |
Démonstration du leadership en environnement |
5 points |
Certification VBP+ |
5 points |
Lettres de recommandation |
La candidature doit être déposée avec le formulaire de mise en candidature et faire au maximum 10 pages.
Quoi inclure avec votre formulaire de mise en candidature?
- Une sélection de pas moins de dix images à haute résolution pouvant être reproduites sur des médias sociaux, des imprimés, etc.
- Lien de présentation vidéo si disponible, reportages/émissions de radio présentant vos efforts en matière de gérance de l’environnement.
Pour voir des exemples de candidatures du Québec, cliquez ici
Contactez votre syndicat régional pour obtenir le formulaire de mise en candidature ou cliquez ici pour le télécharger.
Source : PBQ
Vous voulez voir ou revoir les webinaires VBP+?
https://youtu.be/HAlK2j3Ma30EAU, EAU, dévoile-moi tes secrets! |
Source : PBQ
La prise de données à la ferme, une étape importante pour la régie de votre troupeau
Dans cette vidéo, Kim Lemay, diplômée du Baccalauréat en agronomie, explique l’importance d’une bonne prise de données à la ferme ainsi que leur utilité pour la gestion de différentes sphères de la production. Les données ne servent pas qu’à mesurer la productivité, mais peuvent aussi faire ressortir certaines problématiques au niveau de l’entreprise ou encore permettre de savoir si un changement effectué au niveau de la régie amène les résultats escomptés.
Kim discute aussi d’un moyen qui facilite la prise de données à la ferme, à l’aide d’un formulaire conçu pour la production bovine et adapté aux appareils mobiles.
Cliquez ci-dessous pour visionner le vidéo :
Source : PBQ
NOUVELLES DE LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC |
Devancement de la 1re avance ASRA pour les éleveurs de veaux d’embouche : 53,7 M$ versés pour faire face à la hausse du prix des intrants
Dans le contexte où les producteurs de veaux de grain sont aux prises avec une importante augmentation du coût de production, La Financière agricole du Québec annonce qu’elle a devancé la première avance de compensation de l’année d’assurance 2021 de son Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) pour les éleveurs de veaux de grain.
Cette première avance de compensation représente un montant total de 8,1 millions de dollars, soit 80,41 dollars par veau vendu. Après le prélèvement de leur contribution annuelle au programme, les producteurs de veaux de grain recevront un montant total de 6,1 millions de dollars.
Ces sommes permettront aux producteurs d’avoir accès à des liquidités dans un contexte où le prix de vente est inférieur au coût de production.
Renseignez-vous!
Avant de concrétiser un projet, communiquez avec votre conseiller en financement.
Source : FADQ
NOUVELLES DE LA CANADIAN CATTLEMEN’S ASSOCIATION |
Le programme de mentorat des Jeunes leaders de la CCA nomme ses semi-finalistes pour 2022
Le programme de mentorat des Jeunes leaders (JL) de la Canadian Cattlemen’s Association (CCA) est heureux d’annoncer ses 24 semi-finalistes pour l’année de programme 2022-2023.
Le programme JL accueille les jeunes de 18 à 35 ans de partout au Canada qui travaillent dans tous les secteurs de la chaîne d’approvisionnement du bœuf et cherche à former la prochaine génération de leaders de l’industrie par le biais du mentorat et de diverses possibilités de développement professionnel et personnel.
Après avoir mené le concours de manière virtuelle au cours des deux dernières années, les sélections JL feront un retour passionnant à la Conférence de l’Industrie canadienne du boeuf à Penticton, en Colombie-Britannique, le 16 août 2022. Lors des sélections JL, les semi-finalistes se disputeront l’une des 16 places pour la prochaine année du programme JL en participant à des tables rondes jugées sur des sujets d’actualité liés à l’industrie bovine.
« Il est important d’avoir des programmes comme celui-ci dans notre industrie pour donner à nos jeunes les outils et les ressources dont ils ont besoin pour réussir », a déclaré le président de l’Association canadienne des éleveurs de bovins (ACEB), Reg Schellenberg. « Leurs idées et leur optimisme sur les défis et les opportunités de l’industrie inspirent notre travail pour s’assurer que nous construisons un mode de vie couronné de succès pour les générations à venir. »
Les semi-finalistes sont sélectionnés par un jury à partir des candidatures écrites soumises. Les semi-finalistes de 2022 sont, sans ordre particulier, les suivants :
- Colombie-Britannique : Morgan Kitchen (Vanderhoof), Raelynn Blumhagen (Jaffray).
- Alberta : Austin Ashbacher (Arrowwood), Carling Matejka (Ponoka), Delanie Knull (Crossfield), Gleise Medeiros da Silva (Edmonton), Heath Ferguson (Calgary), Jill Renton (Cayley), Morgan Williams (Gibbons), Nicky Nixdorff (Airdrie), Russell Gallelli (Crossfield), Sarah Golby (Youngstown), Shae Wasyliw (High River).
- Saskatchewan : Brodyn LaBatte (Gladmar), Tyson Ringdal (Outlook).
- Manitoba : James Kinley (Cartwright), Madison Leonard (Winnipeg), Stefan Bouw (Anola).
- Ontario : Brittany Sherry (Douro-Dummer), Clairina Paquette (Alliston), Danika Mayer (Alexandria), Holly McGill (Listowel), Madison Lewis (Meaford).
- Québec : McKenna Richardson (Clarendon).
Après la compétition, les 16 finalistes des JL sont jumelés avec un leader de l’industrie dans leur domaine d’intérêt spécifique dans l’industrie bovine pour une opportunité de mentorat de neuf mois. En outre, ils reçoivent un budget de 2 000 $ pour financer leur participation aux événements de l’industrie bovine, les rencontres avec leur mentor et les opportunités d’apprentissage tout au long de l’année.
L’ACEB félicite les semi-finalistes de cette année et leur souhaite la meilleure des chances lors de la phase finale du concours.
Source : CCA
La CCA discute des opportunités pour le secteur bovin canadien dans l’Indo-Pacifique au comité CIIT
Le 9 mai 2022, la CCA a comparu devant le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) en tant que témoin pour leur étude, « Trade Opportunities for Canadian Businesses in the Indo-Pacific ». La directrice des politiques et des relations internationales de l’ACC, Fawn Jackson, et Jack Chaffe, coprésident du comité du commerce extérieur de l’CCA, ont décrit les possibilités de croissance pour le secteur canadien du bœuf dans ce marché à forte croissance, ainsi que des recommandations sur le soutien technique nécessaire pour aider à traiter et à prévenir les problèmes d’accès au marché.
Source : CCA
Les éleveurs de bovins s’opposent fermement à l’étiquette de mise en garde sur le devant de l’emballage proposée par Santé Canada pour le boeuf haché.
L’Association canadienne des éleveurs de bovins (ACEB) demande instamment à Santé Canada d’exempter toutes les catégories de boeuf haché de la réglementation d’étiquetage sur le devant de l’emballage. Les Canadiens devraient avoir l’assurance que le boeuf haché qu’ils aiment continue d’être un choix accessible et nutritif. Santé Canada propose un règlement qui exigerait que le boeuf haché vendu au détail porte une étiquette d’avertissement « riche en “gras saturés ». Le boeuf haché devrait être exempté de l’étiquetage sur le devant de l’emballage proposé par Santé Canada, comme d’autres aliments nutritifs, tels que la viande à ingrédient unique, le lait, les oeufs, les légumes et les fruits. Nous demandons une politique qui soit équitable.
Les Canadiens consomment environ la moitié de leurs calories dans des aliments ultra-transformés à faible teneur en nutriments. En revanche, le boeuf haché est une protéine riche en nutriments qui apporte du fer, du zinc et de la vitamine B12. L’étiquetage sur le devant de l’emballage des aliments entiers à ingrédient unique contraste fortement avec les principes fondamentaux d’une alimentation saine et détournera l’attention de la véritable priorité – les Canadiens doivent réduire leur consommation d’aliments ultra-transformés. « Les exploitants de fermes et de ranchs canadiens produisent du boeuf de haute qualité, délicieux et nutritif », déclare Reg Schellenberg, président de l’ACEB. « Nous nous opposons fermement aux règlements proposés par Santé Canada et nous croyons qu’ils envoient un mauvais message aux Canadiens au sujet des aliments entiers à ingrédient unique. »
L’ACEB a récemment partagé de nouvelles preuves avec Santé Canada qui suggèrent que les réductions de la consommation de boeuf et de porc hachés auront un impact nominal, au mieux, sur l’apport global en gras saturés des Canadiens, tout en exposant les populations vulnérables (y compris les femmes et les enfants) à des apports en fer de plus en plus inadéquats. De plus, des analyses récentes montrent que la viande hachée ne contribue que faiblement à la consommation globale de gras saturés des Canadiens. Les signaux émis par le gouvernement du Canada concernant les choix alimentaires sains seront d’autant plus importants que les Canadiens se remettent d’une pandémie et éprouvent des craintes légitimes concernant la salubrité alimentaire. Ce n’est pas le moment de vilipender un produit alimentaire à ingrédient unique et facilement disponible, surtout lorsque les arguments nutritionnels en sa faveur ne sont pas étayés par la recherche. En plus de l’impact nutritionnel négatif de cette étiquette d’avertissement, nous sommes également préoccupés par d’autres conséquences de ce règlement, étant donné que l’inflation et les prix des aliments n’ont jamais été aussi élevés. D’autres pays qui ont mis en oeuvre des règlements sur l’étiquetage sur le devant de l’emballage ont choisi d’exempter tous les aliments entiers à ingrédient unique, en fonction de leur valeur nutritive, y compris le boeuf haché. Santé Canada fait le contraire. À notre connaissance, le Canada sera le seul pays au monde à apposer une étiquette d’avertissement de santé sur son boeuf haché.
Source : CCA
FAC appuie un programme de production durable du bœuf
Financement agricole Canada (FAC) a créé un nouveau programme visant à attirer et récompenser les producteurs de bœuf canadiens certifiés comme étant conforme aux normes de durabilité établies par la Table ronde canadienne sur le bœuf durable (TRCBD).
Le Programme d’incitatifs aux pratiques durables de FAC prévoit le versement d’un incitatif aux clients de FAC qui détiennent une certification de la TRCBD délivrée par l’un de ses organismes ou programmes de certification, notamment :
« Les producteurs canadiens sont déjà des experts en gérance de la terre et du bétail, et le secteur du bœuf est un chef de file de l’application de pratiques durables grâce à la TRCBD, déclare Todd Klink, vice-président exécutif et chef du marketing à FAC. Nous sommes ravis de travailler de concert avec la TRCBD afin de récompenser les clients de FAC qui ont déjà obtenu leur certification et d’encourager d’autres producteurs à obtenir la leur. »
Le montant de l’incitatif versé aux clients par FAC sera calculé selon une certaine proportion de leurs prêts FAC jusqu’à concurrence d’un versement annuel maximum de 2 000 $. Les producteurs certifiés sont invités à présenter une nouvelle demande d’incitatif chaque année pendant toute la durée du Programme d’incitatifs aux pratiques durables de FAC.
Pour les clients qui détiennent déjà une certification de la TRCBD, le processus de présentation d’une demande au titre du programme est simple. Il suffit d’aller à fac.ca/programmespratiquesdurables. C’est également là que les producteurs qui souhaitent obtenir leur certification et profiter de l’incitatif peuvent trouver de plus amples renseignements.
« La Table ronde canadienne sur le bœuf durable applaudit FAC, qui a su voir les avantages des pratiques de production de bœuf certifiées par la TRCBD », indique Anne Wasko, présidente de la TRCBD et copropriétaire de l’entreprise Bar 4 Bar Land and Cattle Inc.
« L’industrie canadienne du bœuf évolue continuellement pour le bien des humains, des animaux et de notre planète. Grâce aux pratiques durables mises en application par les producteurs de bœuf détenant une certification de la TRCBD, nous avons constaté une excellente gérance environnementale et des normes élevées de soins aux animaux, ce qui favorise la prospérité de l’industrie du bœuf aujourd’hui et pour les générations futures. Les pratiques durables nous aideront à atteindre les ambitieux objectifs à long terme établis par l’industrie », explique-t-elle.
Le programme de certification de la TRCBD comprend un processus d’audit continu avec ses partenaires afin de vérifier que les exploitations d’élevage bovin respectent ses normes de durabilité fondées sur cinq principes, c’est-à-dire, les ressources naturelles, les gens et la collectivité, la santé et le bien-être des animaux, l’alimentation, ainsi que l’efficacité et l’innovation.
« Les consommateurs demandent de plus en plus du bœuf élevé de façon durable, certification à l’appui, soutient Mme Wasko. Les agriculteurs et les grands éleveurs canadiens sont soucieux de l’environnement et ils continueront de faire ce qu’il faut pour préserver nos terres et nos animaux et pour répondre aux besoins du présent sans compromettre ceux de l’avenir. »
« FAC offre déjà des solutions de prêt qui peuvent aider ses clients à adopter des pratiques durables. Le lancement de ce programme avec la TRCBD est un autre moyen d’appuyer l’industrie dans son cheminement vers la durabilité, affirme M. Klink. Bien que la collaboration avec la TRCBD dans le cadre de ce programme soit le premier de ce type de partenariat, FAC a l’intention, à l’avenir, de créer des programmes d’incitatifs destinés à d’autres secteurs. »
Source : TRCBD
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NOUVELLES RÉGIONALES |
Les producteurs de bovins du Centre-du-Québec sont en action pour la gestion des pâturages
La pluie n’a pas empêché les participants de répondre présents à la rencontre organisée par les producteurs de bovins du Centre-du-Québec.
C’est le 17 mai dernier que M. Brian Maloney a animé une formation sur la gestion des pâturages. La rencontre a eu lieu à Saint-Pierre-Baptiste dans la MRC de l’Érable. M. Maloney est reconnu pour ses pratiques environnementales et ses techniques de gestion intensive des pâturages. Il a d’ailleurs remporté le prix de gérance de l’environnement TESA au Québec en 2021.
La journée a attiré plus de 60 participants, dont 15 intervenants du milieu et une quarantaine de producteurs de bovins. Nous souhaitons aussi souligner la présence d’une majorité de femmes lors de l’événement. Enfin, un gros merci à Dave Bérubé de la Ferme Les Élevages Caberoy de nous avoir reçus chez lui!
Source : Les producteurs de bovins du Centre-du-Québec
Retour sur le Souper reconnaissance des producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud
Le vendredi 3 juin, à Notre-Dame-des-Pins, les Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud ont tenu un souper reconnaissance sur la thématique du bœuf durable. Une cinquantaine de personnes ont pris part à l’évènement.
Dans une ambiance festive et conviviale, les producteurs ont pu échanger entre eux. Nul besoin de mentionner qu’après plus de deux ans de distanciation sociale, les producteurs étaient très contents de retrouver leurs pairs.
Les biftecks d’aloyau, servis aux invités, provenaient évidemment d’entreprises bovines de la région. Tous se sont régalés.
Ce fut l’occasion de parler du Programme VBP+. D’ailleurs, plusieurs entreprises ayant reçu leur certification VBP+, dans les derniers mois, se sont vu remettre leur affiche de ferme arborant le logo du programme.
Il est fort probable que cette première activité du genre dans la région devienne un évènement qui se répétera annuellement!
Source : Producteurs de bovins de la Chaudière-Appalaches-Sud