La stratégie de durabilité des PBQ

Les producteurs de bovins du Québec ont conscience de l’importance de travailler en harmonie avec la nature. C’est pourquoi un des axes de leur stratégie est consacré à ce pilier de la durabilité. Les producteurs apportent déjà des bénéfices à leur écosystème, il s’agit ici d’un pas supplémentaire pour adopter des stratégies ou des régies favorables à l’environnement et à sa protection à long terme. Pour en savoir plus sur les bénéfices, consultez l’analyse de cycle de vie réalisée par la Table ronde canadienne sur le bœuf durable (CRSB). 

 

Les programmes de certification Verified Beef Production + (VBP+) et celui de la Table ronde canadienne sur le bœuf durable (CRSB) visent à susciter l’engagement envers la durabilité et l’environnement. Le programme VBP+ permet notamment aux producteurs qui mettent en place les pratiques exigées de démontrer qu’ils appliquent les bonnes pratiques en matière d’environnement.

La gestion des ressources en eau et des nutriments du sol, l’amélioration de la biodiversité, la protection des habitats des espèces sauvages et la gestion de la cohabitation avec la faune sauvage font partie des exigences du programme VBP+.

Pour tout savoir sur les programmes de certification VBP+ et CRSB, cliquez sur les logos.

 

Soucieuse de son incidence sur l’environnement, la filière veau des PBQ a entrepris une analyse de cycle de vie afin de mieux comprendre et quantifier les effets environnementaux liés à la production.

Les résultats ont été différenciés pour le secteur veau de grain et le secteur veau de lait afin de refléter les particularités de chacun. L’analyse a permis de dresser un portrait clair des principales sources d’impacts :

    • Élevage : principale source d’émissions de GES dans les deux secteurs et principale source de consommation d’eau pour le veau de grain;
    • Cultures et aliments pour animaux : principal facteur d’utilisation des terres et principale source de consommation d’eau pour le veau de lait.

Ces constats offrent à la filière des leviers concrets pour orienter ses actions et concentrer ses efforts sur les étapes les plus critiques de son cycle de production. Des travaux seront effectués en ce sens dans les prochaines années.

 

 

Au Québec, 35 fermes de bovins de boucherie, soit 5 de bouvillons d’abattage et 30 de veaux d’embouche, participent à BOvins pour le climat. Piloté par l’équipe Nova Bœuf du Centre de développement du porc du Québec (CDPQ), ce projet permet de tester des pistes de réduction des émissions de méthane à la ferme en explorant différentes pratiques en lien avec la gestion des pâturages, la gestion des fumiers, l’efficacité du troupeau et l’alimentation.

Par ailleurs, BOvins pour le climat comporte un important volet de transfert de connaissances. La première étape du projet consistait en la réalisation de bilan carbone de chacune des fermes afin de cibler les priorités d’action. Les résultats ont été présentés à chaque producteur en février 2025. Ce projet est financé par le gouvernement du Québec dans le cadre du Plan de mise en œuvre 2023-2028 du Plan pour une économie verte 2030.

Pour en savoir plus, consultez la présentation donnée lors de l’assemblée générale annuelle des producteurs de bovins du Québec en 2025 ou consultez le site Internet du CDPQ.

Plusieurs producteurs de bovins participent au projet Laboratoire vivant - Racines d’avenir qui vise à développer, échanger, mettre à l’essai et évaluer des technologies et des pratiques agricoles novatrices afin d’accélérer l’adoption de solutions durables pour lutter contre les changements climatiques.

Par ailleurs, des producteurs de bovins font partie des communautés ALUS un peu partout au Québec. Les projets soutenus par ALUS visent à améliorer la biodiversité et aussi la protection de l’eau. Pour en savoir plus, visitez les sites des différentes communautés ALUS :

ALUS Outaouais  

ALUS Montérégie

ALUS Laurentides

ALUS Lanaudière 

ALUS Chaudière-Appalaches 

Les producteurs sont aussi partenaires d’Agriclimat, une démarche qui a pour but de mieux comprendre les effets des changements climatiques en agriculture et mettre en œuvre les meilleurs moyens d’y faire face. Plusieurs fermes bovines offrent des témoignages de leur expérience avec Agriclimat. Pour consulter ces témoignages, cliquez ici.

En 2023, les PBQ ont mis en ligne une formation sur l’adaptation aux changements climatiques et la réduction des GES en production bovine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les PBQ soutiennent les producteurs dans l’aménagement et la gestion des logements extérieurs pour les bovins afin d’assurer le bien-être des animaux et la protection de l’environnement. Ainsi, une formation spécifique est accessible à tous les producteurs de bovins en plus d'un guide sur les aménagements alternatifs en production bovine. Le contenu du guide s’appuie sur les résultats de projets de recherche menés au cours des 20 dernières années au Québec.

Bien que les deux méthodes permettent de mesurer les effets d’un produit sur l’environnement, elles se distinguent par leurs champs d’application, leurs approches et le besoin.

 

Pour mieux comprendre, consultez le tableau comparatif.

Cliquez sur l'image pour ouvrir le document pdf.

 

 

Biodiversité

Peu de gens le savent, mais les prairies où sont élevés les bovins au Québec constituent des milieux très riches en biodiversité. La gestion durable des sols (rotation des pâturages, gestion de la mise à l’herbe pour les animaux, régénération des prairies, etc.) favorise le maintien des espèces végétales, qui servent d’habitat naturel à une multitude d’êtres vivants. Des centaines d’espèces d’animaux et d’insectes évoluent dans ce système agricole.

Sylvain Laroche, producteur de bovins de réforme et de veaux laitiers (Granby, Montérégie)

Lorsqu’il a pris la tête de la Ferme Ruisselet en 2003, Sylvain Laroche a entamé l’implantation de bandes riveraines sur les trois ruisseaux qui sillonnent ses terres. Aujourd’hui, il constate que l’amélioration de la biodiversité présente plusieurs avantages pour sa ferme.

Victor Drury, producteur de veaux d’embouche (La Pêche, Outaouais)

Améliorer la biodiversité à la ferme sans nuire à la production, c’est possible! Le producteur de bovins, Victor Drury, raconte comment il a adopté de nouvelles pratiques comme l’utilisation d’une barre d’effarouchement et la fauche retardée pour aider les oiseaux en péril.

Bertrand Anel, producteur de veaux d’embouche (Cap-d’Espoir, Gaspésie)

Conjuguer la productivité au désir d’embellir le paysage, telle est la mission de Bertrand Anel. Au fil des années, ce producteur de veaux d’embouche a planté une grande variété d’arbres et d’arbustes à la Ferme Percé Nature pour constituer de véritables systèmes agroforestiers favorables à la biodiversité et à son troupeau.


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À l’été 2023, les Producteurs de bovins du Québec ont réalisé auprès de leurs membres une enquête sur les pratiques favorables à la biodiversité. Il s’agit du premier exercice du genre. En voici les faits saillants :

91 % possèdent une zone de forêt dans leur ferme
41 % ont implanté des haies brise-vent
32 % ont planté des arbres au cours des 3 dernières années
20 % ont des bandes riveraines d’une largeur dépassant les 3 mètres recommandés
79 % de ceux qui possèdent des pâturages ou des prairies pratiquent la rotation des pâturages
51 % accueillent à leur ferme des nichoirs d’oiseaux, des dortoirs de chauve-souris et des ruches
18 % modifient leur patron de fauche pour protéger la faune
65 % veulent réaliser dans le futur des pratiques favorables à la biodiversité dans leur ferme

Source et méthodologie : Questionnaire sur la biodiversité réalisé par les PBQ à l’été 2023 et rempli par 270 répondants, pour un taux de réponse de 9,44 %, avec un niveau de confiance de 90 % et une marge d’erreur de 5 %.


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Notre implication

Les PBQ ont obtenu une aide financière du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dans le cadre du programme Prime-Vert pour le projet Programme biodiversité en production bovine.

Ce projet s’est déroulé de mars 2022 à décembre 2024 et avait pour objectif de former et d’accompagner les producteurs de bovins dans la mise en place de pratiques visant à favoriser un habitat propice à la faune, notamment aux oiseaux champêtres et aux pollinisateurs, ainsi qu’à améliorer la biodiversité.

 

 

 

Démonstration de fauche avec la barre d’effarouchement en Outaouais (juin 2022)

     
 

 

 

Oisillon observé dans un champ en Outaouais (juin 2022)

Le Programme biodiversité en production bovine a permis, entre autres, l’organisation de 16 activités de vulgarisation chez des producteurs de bovins. Ces rencontres étaient l’occasion de se familiariser avec des pratiques d’élevage, de pâturage et de culture favorables à la biodiversité, notamment aux oiseaux champêtres et aux pollinisateurs. Ces journées portaient notamment sur la gestion des pâturages, les techniques de fauche pour la protection des oiseaux et la fauche retardée.

Visite des étudiants de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec à la Ferme Brotail, avec un atelier sur les aménagements favorables à la biodiversité (octobre 2023)
 
Présentation du club Gestrie-Sol sur les plantes sauvages à la Ferme WB (septembre 2023)
 

Des productrices et des citoyens à la découverte de la faune présente à la Ferme Écoloveau (août 2023)

 Des biologistes sont également venus à la rencontre des producteurs pour leur présenter quelques-unes des espèces en péril vivant dans les systèmes agricoles du Québec comme la sturnelle des prés, le goglu des prés et la rainette faux-grillon. Ce sont 677 personnes qui ont participé aux activités organisées dans le cadre de ce programme.

Par ailleurs, des producteurs de bovins font partie des communautés ALUS un peu partout au Québec. Les projets soutenus par ALUS visent à améliorer la biodiversité et aussi la protection de l’eau. Pour en savoir plus visiter les sites des différentes communautés ALUS :

ALUS Outaouais 

ALUS Montérégie :

ALUS Laurentides 

ALUS Lanaudière 

ALUS Chaudière-Appalaches 

Des producteurs de bovins collaborent aussi à des projets de protection des oiseaux tels que :

  • Dura-Club :  
  • Gestrie-Sol 
  • Démarche d’intendance pour les oiseaux champêtres en milieu agricole sur le territoire des Montagnes vertes
  • Conservation volontaire des habitats de nidification des oiseaux champêtres en milieu agricole de QuébecOiseaux

Voici quelques-unes des pratiques favorables à la biodiversité qui sont à la disposition des producteurs de bovins. 

Les aménagements à la ferme

Bande riveraine élargie

Il s’agit d’une bande de terre le long des cours d’eau où sont plantées des espèces végétales indigènes. Ces végétaux sont adaptés aux conditions locales et offrent un habitat pour une variété d’animaux sauvages tels que les oiseaux, les insectes, les reptiles et les mammifères.

Les plantes dans cette zone aident également à filtrer les contaminants qui pourraient se diriger vers l’eau, à prévenir l’érosion des sols et à réguler les fluctuations du niveau de l’eau. La largeur peut varier en fonction de l’emplacement et des conditions environnementales du territoire. Cependant, en général, une largeur minimale de 3 mètres est recommandée. 

En savoir plus

Fiche pratique sur les bandes riveraines élargies 


Bande fleurie

Les bandes fleuries sont des zones de végétation remplies de plantes à fleurs. Elles sont généralement situées en bordure de boisés, de haies, de champs et de fossés. Un des objectifs de ces aménagements est d’offrir abri et nourriture aux pollinisateurs. Les bandes fleuries peuvent aussi abriter des populations de mammifères ou d’oiseaux qui participent elles aussi au contrôle des ravageurs.

En savoir plus

Fiche pratique sur les bandes fleuries 

Fiche « Comment favoriser les pollinisateurs en milieu agricole »


Nichoirs

 

L’implantation de structures artificielles offre des sites de nidification de rechange pour les espèces qui nichent naturellement dans les cavités des arbres morts et des chicots. Ce type d’aménagement attire aussi certains oiseaux insectivores et des oiseaux de proie qui sont des ennemis naturels des ravageurs de cultures. D’autres structures faciles à installer existent également pour offrir un abri aux chauves-souris.

En savoir plus

Guide d’aménagements pour les oiseaux champêtres

Fiche pratique sur les dortoirs à chauves-souris 

Fiche « Comment favoriser les oiseaux champêtres en milieu agricole »

 

 


Haie brise-vent

Les haies brise-vent sont des rangées d’arbres et/ou d’arbustes dont la fonction principale est de réduire le vent. Ces aménagements peuvent avoir des effets positifs sur l’environnement local en offrant un habitat pour la faune, en réduisant l’érosion des sols, en améliorant la qualité de l’eau et en augmentant la diversité biologique.

En savoir plus

Guide d’aménagement de systèmes agroforestiers (payant)

Fiche pratique sur les haies brise-vent 

Outils de transfert de connaissances en agroforesterie


Les pratiques dans les pâturages, prairies et cultures

Rotation des pâturages

Cette pratique permet d’améliorer la santé des pâturages et de maintenir la biodiversité[ii]. Cela implique de diviser les pâturages en sections plus petites et de faire tourner le bétail d’une section à l’autre, permettant ainsi à l’herbe de se régénérer et de favoriser la croissance de plantes différentes. La rotation des pâturages contribue également à réduire la surexploitation des pâturages, ce qui peut causer des dommages permanents à la biodiversité. Le broutement par le bétail peut offrir un habitat de nidification adéquat pour certains oiseaux et d’autres espèces sauvages si la hauteur de l’herbe se situe constamment de 12 à 30 cm pendant les mois de mai à juillet.    

En savoir plus

Formations sur les pâturages (Association canadienne pour les plantes fourragères)

Présentation sur la régie intensive des pâturages

Fiche technique sur le pâturage en rotation


Densité du bétail

La réduction de la densité du bétail dans les pâturages avant le 1er juillet est favorable à la nidification des oiseaux champêtres. Les densités recommandées sont de 4,2 têtes/ha pour les bovins de 6 mois à 2 ans dans un pâturage continu et de 6,7 têtes/ha dans un pâturage en rotation. Pour les bovins de moins de 6 mois, les densités recommandées sont de 6,3 têtes/ha dans un pâturage continu et de 10 têtes/ha dans un pâturage en rotation.[i]

En savoir plus

Guide d’aménagements pour les oiseaux champêtres


Fauche retardée

La fauche retardée consiste à différer la date de la fauche des prairies, généralement de quelques semaines à un mois après la date de fauche habituelle. Cette pratique agricole vise à favoriser la biodiversité en permettant aux plantes et aux animaux présents dans les prairies de se reproduire et de se développer avant que la végétation ne soit fauchée.

La fauche retardée peut fournir de l’habitat et de la nourriture pour de nombreux animaux, y compris les oiseaux champêtres, les insectes et les mammifères qui dépendent de la végétation pour leur survie. La littérature recommande généralement de retarder la fauche après le 15 juillet pour favoriser la nidification des oiseaux champêtres[i].

Certains producteurs laissent des zones non fauchées pour favoriser des espèces comme le Goglu des prés, d’autres considèrent la présence de fleurs pour décider de la date de fauche.

En savoir plus

Présentation sur les pratiques agricoles favorables aux oiseaux champêtres


Barre d’effarouchement

La barre d’effarouchement est un outil qui s’installe à l’avant d’un tracteur. Cette barre permet de donner plus de temps aux oisillons et aux femelles de fuir devant la faucheuse. Cette technique est encore peu connue et rares sont les outils de la sorte sur le marché. En revanche, des plans existent sur Internet et les producteurs peuvent faire appel à des soudeurs pour la construire. 

En savoir plus

Présentation sur les pratiques agricoles favorables aux oiseaux champêtres


Vitesse et patron de fauche

Crédit : Alexandre Nicole. Lamoureux, S. et C. Dion. 2019. Guide de recommandations — Aménagements et pratiques favorisant la protection des oiseaux champêtres, 2e édition. QuébecOiseaux, Montréal, 198 pages.

 

La période de reproduction de plusieurs animaux coïncide avec une activité agricole intense. Au Québec, la période où le risque est le plus grand est d’avril à juillet. Plusieurs précautions limitent la perturbation de la faune comme réduire à 10 km/h ou moins la vitesse de passage durant la fauche ou adopter la fauche centrifuge.

La fauche centrifuge consiste à commencer la fauche depuis le centre de la prairie ou du champ et à progresser ensuite vers les bords extérieurs, plutôt que l’inverse. Cela permet aux animaux de fuir les machines de fauche et de trouver refuge dans les zones non encore fauchées. De plus, les plantes situées à l’extérieur de la prairie peuvent ainsi être épargnées et servir de zone de refuge et de nourriture pour la faune.

De cette manière, la fauche centrifuge permet de réduire les impacts de la fauche sur la faune et la flore, tout en favorisant une diversité d’habitats au sein des prairies et des champs. Cela peut notamment encourager la présence d’espèces animales et végétales rares ou menacées, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité.

En savoir plus

Présentation sur les pratiques agricoles favorables aux oiseaux champêtres


[i] Lamoureux, S. et C. Dion. 2019. Guide de recommandations — Aménagements et pratiques favorisant la protection des oiseaux champêtres, 2e édition. QuébecOiseaux, Montréal, page 85

[ii] Lamoureux, S. et C. Dion. 2019. Guide de recommandations — Aménagements et pratiques favorisant la protection des oiseaux champêtres, 2e édition. QuébecOiseaux, Montréal, page 64.

 

Les prairies des fermes bovines au Québec abritent au moins 545 espèces terrestres vertébrées ainsi que de nombreuses espèces d’insectes et de plantes. Découvrez quelques-uns des représentants de cette biodiversité foisonnante, qui, souvent, jouent un rôle dans l’équilibre des écosystèmes.

Sturnelle des prés

Habitats associés :
pâturages, cultures fourragères ayant minimalement 7 ans d’implantation et friches herbacées
 
Rôle écologique :
prédateur naturel des insectes ravageurs des cultures

 

 


Goglu des prés

Habitats associés :
cultures fourragères, pâturage à faible densité de bétail, friches herbacées
 
Rôle écologique :
prédateur naturel des insectes ravageurs des cultures

 

 

 


Hirondelle rustique

Habitats associés :
niche sous des structures ouvertes comme les granges, les remises, les garages, les ponts, s’alimente au-dessus de milieux humides, cours d’eau, champs de foin et pâturages.
 
Rôle écologique :
prédateur naturel des insectes piqueurs ravageurs des cultures

 

 


Merlebleu de l’Est

Habitats associés :
pâturages, prairies, friches, structures humaines
 
Rôle écologique :
prédateur naturel des insectes ravageurs des cultures

 

 

 


Maubèche des champs

Habitats associés :
pâturages, prairies, structures humaines. Niche au sol.
 
Rôle écologique :
prédateur naturel des insectes ravageurs des cultures

 

 

 


Rainette faux-grillon de l’Ouest

Habitats associés :
étangs temporaires arbustifs en bordure de forêts, clairières, prairies inondées, friches, marais, marécages, fossés de drainage, champs de foin et pâturages.
 
Rôle écologique :
consomme une grande quantité d’insectes, un indicateur de la santé des habitats riverains du milieu agricole.

 


Tortue des bois

Habitats associés :
cours d’eau méandreux de taille moyenne et aux fonds majoritairement sablonneux, milieux humides, forêt riveraine, champs de foin, pâturages et friches.
 
Rôle écologique :
étant omnivore, la tortue joue un rôle dans le contrôle de la végétation et des populations d’invertébrés.

 


Bourdon terricole

Habitats associés :
forêts mixtes, terres agricoles, lisières agricoles, champs de foin où les fleurs abondent.
 
Rôle écologique :
essentiel à la reproduction des plantes indigènes, des arbres et des variétés de culture.

 

 


Monarque

Habitats associés :
pâturages, champs de foin, milieux humides, fossés herbeux et lisières agricoles où les asclépiades abondent.
 
Rôle écologique :
essentiel à la reproduction des plantes indigènes, des arbres et des variétés de culture.

 

 

Source : Connaître pour mieux protéger (ALUS, UPA Outaouais-Laurentides), Aménagements et pratiques favorisant la protection des oiseaux champêtres (QuébecOiseaux)

 

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Prix de l'intendance environnementale

Prix Innoveau


 

Édition 2026

Les Producteurs de bovins du Québec (PBQ) sont fiers d’annoncer que les entreprises lauréates du Prix de l’intendance environnementale (TESA) – Section Québec et du Prix INNOVEAU recevront 1 000 $ sous la forme d’une aide financière pour des services-conseils en agroenvironnement.

Par ce geste, les PBQ souhaitent encourager les producteurs à poursuivre leur excellent travail et saluer leur engagement en faveur de la durabilité.

Participez en grand nombre!

Prix de l’intendance environnementale (Environmental Stewarship Award) – Section Québec

Depuis 1996, le Prix de l’intendance environnementale (TESA) a été décerné chaque année au niveau national pour récompenser le leadership des producteurs de bovins en matière de conservation. Les candidats des différentes provinces sont sélectionnés sur la base de leurs pratiques de gestion, leurs réalisations et leurs objectifs. Ainsi, la candidate ou le candidat aura le privilège de représenter le Québec lors de la Canadian Beef Industry Conference et courra la chance d’être le lauréat du prix au niveau national.

Le Québec a envoyé sa première candidature en 2021.

Sélection québécoise 2025 – À L’HERBE! Bouvillons au pâturage

Sélection québécoise 2024 – Écoboeuf

Sélection québécoise 2023 – Ferme Sage

Mention spéciale Québec 2023 – Ferme Ricard

Sélection québécoise 2022 – Ferme Guayclair 

Sélection québécoise 2021 – Ferme Brylee

Comment soumettre votre candidature

Tous les producteurs de bovins de boucherie du Québec sont admissibles. Les mises en candidatures sont ouvertes et le dossier doit être remis au secrétaire régional de votre syndicat des producteurs de bovins d'ici le 5 janvier 2026.

Critère du concours 

Formulaire de mise en candidature 

Le nom du gagnant sera dévoilé lors de l’assemblée générale annuelle des producteurs de bovins du Québec en mars 2026.

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Prix Innoveau

Un prix pour souligner l’excellence dans la production de veaux

Afin de récompenser le leadership des producteurs de veaux lourds en matière de bien-être animal, d’innovation et de conservation, Les Producteurs de bovins de Québec ont créé le Prix INNOVEAU. Chaque année, ce concours soulignera l’excellence d’une entreprise d’ici qui se distinguera entre autres par sa capacité à améliorer l’efficacité de sa production et par ses actions entreprises pour s’adapter aux changements climatiques.

Le lauréat est sélectionné sur la base de ses pratiques de gestion, ses réalisations et ses objectifs.

Lauréat 2025 – Ferme Deaunier inc.

Lauréat 2024 – Ferme MAGI SENC.

 

Comment soumettre votre candidature

Tous les producteurs de veaux lourds du Québec sont admissibles. Les mises en candidatures sont ouvertes et le dossier doit être remis au secrétaire régional de votre syndicat des producteurs de bovins d'ici le 5 janvier 2026.

Critère du concours 

Formulaire de mise en candidature 

Le nom du gagnant sera dévoilé lors de l’assemblée générale annuelle des producteurs de bovins du Québec en mars 2026.

 

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