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Julien Levac-Joubert

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Bouvillons d’abattage Bouvillons d’abattage Bovins de réforme Bovins de réforme Veaux de grain
Veaux de grain Veau de lait Veau de lait Veaux d’embouche Veaux d’embouche
Veaux d’embouche Veaux d’embouche Veaux laitiers Veaux laitiers Veaux laitiers

FAQ (Foire aux questions)


La production bovine du Québec se regroupe sous deux filières : la filière bœuf et la filière veau. Sous la filière bœuf, on retrouve les veaux d’embouche (veaux de boucherie), les bouvillons et les bovins de réforme. Pour sa part, la filière veau rassemble les producteurs de veaux laitiers, veaux de grain et veaux de lait.

Le bovin de réforme (16 % des bovins mis en marché)

Les bovins sont réformés majoritairement lorsque leur vie active en production laitière ou de vache de boucherie est terminée. Leur viande permet, entre autres, de produire le bœuf haché destiné aux chaînes de restauration rapide. Au Québec, près de 92 000 bovins réformés (2021) produisent annuellement plus de 20,1 millions de kilogrammes de viande de bœuf (poids au détail). Les ventes annuelles d’animaux s’élèvent à environ 84 M$.

Les veaux laitiers (28 % des bovins mis en marché)

Mis en marché au Québec, ils sont majoritairement achetés par les éleveurs de veaux afin d’être engraissés en veaux de lait ou en veaux de grain.

Les veaux de grain (13 % des bovins mis en marché)

Près de 75 000 veaux de grain (2021) sont produits annuellement au Québec. Les ventes annuelles avoisinent les 71 M$ (valeur à la ferme). Le veau de grain représente environ 13 % du volume et 12 % de la valeur de la production bovine québécoise.

Les veaux de lait (12 % des bovins mis en marché)

Près de 70 000 veaux de lait (2021) sont produits annuellement au Québec. Les ventes annuelles avoisinent les 87 M$ (valeur à la ferme). Le veau de lait représente environ 12 % du volume et 15 % de la valeur de la production bovine québécoise.

Le veau d’embouche (18 % des bovins mis en marché)

Il s’agit de veaux de boucherie élevés dans les prés, pour être ensuite vendus principalement pour leur potentiel à produire de la viande. Plus de 109 000 veaux d’embouche sont produits annuellement au Québec, pour une valeur des ventes à la ferme d’environ 134 M$. Les éleveurs de veaux d’embouche du Québec (aussi appelés éleveurs vache-veau) élèvent 139 400 vaches de boucherie (sujets reproducteurs).

Le bouvillon (13 % des bovins mis en marché)

Il s’agit de veau d’embouche engraissé avec des rations à la fois équilibrées, de qualité et très énergétiques. Cette diète lui permet de gagner plus de 3 lb (1,3 kg) par jour. Lorsqu’il arrive à maturité, le bouvillon est vendu à l’abattoir où il sera transformé en une multitude de coupes de bœuf. Au Québec, 77 500 bouvillons (2021) sont produits annuellement, pour une valeur à la ferme d’environ 177 M$.

Pour plus de détails sur ces catégories de bovins, consultez la section portait global de ce site.

Il n’y a pas d’activité agricole sans impact sur l’environnement, et comme la production bovine implique des ruminants, on ne peut nier que celle-ci soit associée à une empreinte carbone généralement supérieure à celle d’autres animaux destinés à la consommation.

Agriculture et environnement : quelques données

  • Au Québec, l’agriculture représente 9,2 % des émissions en GES, soit moins que les transports (43,3 %), l’industrie (29,4 %) et les secteurs résidentiels, commerciaux et institutionnels (10 %). (Source : Gouvernement du Québec)
  • Au chapitre des émissions de GES dans le secteur de l’agriculture au Québec, 37 % proviennent de la fermentation entérique (le processus de digestion se produisant dans le rumen des ruminants), 31,5 % sont reliés à la gestion des sols agricoles et 26,9 % à la gestion du fumier. (Source : Gouvernement du Québec)
  • La production canadienne de bœuf (ainsi que du Québec) affiche l’une des plus faibles productions de GES, soit 50 % de moins que la moyenne mondiale. La raison : le travail accompli sur la génétique des animaux au fil des années permet de mieux utiliser les ressources disponibles. En d’autres termes, ils sont plus productifs ici! (Source : Table ronde canadienne sur le bœuf durable)
  • Au Canada, pour ce qui est spécifiquement de la production bovine, 73 % des émissions totales de GES proviendraient de la fermentation entérique. (Source : https://doi.org/10.1016/j.anifeedsci.2011.04.047, https://doi.org/10.1071/AN15386)
  • Entre 1981 et 2011, la production bovine au Canada a réduit de 14 % sa production de GES. (Source : https://doi.org/10.1071/AN15386)
  • L’industrie canadienne du bœuf s’est dotée d’un objectif de réduire de 33 % l’intensité des émissions de GES d’ici 2030. (Source : Objectif de la Table ronde canadienne sur le bœuf durable)

Les producteurs de bovins certifiés durables

Le programme Verified Beef Production Plus certifie que les producteurs de bovins appliquent de bonnes pratiques. Depuis 2018, le programme comporte un volet en développement durable. Au Québec, 54 % du volume des bouvillons est certifié VBP+. Il reste encore du travail à faire pour la production vache-veau, mais on sent actuellement un réel intérêt des producteurs à certifier plus amplement leurs entreprises.

Réduction des GES par l’alimentation des bovins

Un grand nombre de stratégies ont actuellement cours au Canada pour réduire le méthane entérique des bovins, allant de l’augmentation de la productivité animale à la sélection d’animaux produisant moins de méthane, en passant par l’augmentation de la digestibilité des fourrages, l’ajout de gras dans l’alimentation et l’utilisation de fourrage riche en amidon.

Une entreprise de Calgary, Synergraze, met actuellement au point un ingrédient alimentaire à base d’algues qui pourrait réduire jusqu’à 90 % les émissions de méthane liées à la digestion des bovins. De même, un produit appelé Bovaer peut être ajouté à la ration alimentaire des bovins et diminuer aussi les émissions de méthane. Ceux-ci sont actuellement en processus d’approbation au Canada.

Production bovine et eau : une utilisation limitée de la ressource  

Il faut entre 460 et 630 litres d’eau bleue pour produire un kilogramme de bœuf désossé. Cependant, à peine 3 % de l’eau nécessaire à l’élevage de bovins provient de sources d’eau potable. (Source : https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2017.11.194)

Production bovine et sols : une gestion responsable

Au Québec, les terres exploitées pour l’élevage des bovins sont pour la plupart des terrains inexploitables pour plusieurs cultures végétales destinées à l’alimentation humaine.

La superficie requise pour produire un bœuf a diminué de 25 % entre 1981 et 2011 grâce à l’accroissement de la productivité. (Source : http://dx.doi.org/10.1071/AN15386)

Plusieurs pratiques allant de la gestion des pâturages à la gestion des plantes fourragères sont en place pour favoriser une meilleure production des fourrages et participer ainsi à la séquestration du carbone. Les producteurs de bovins mettent également en pratique des actions permettant de mieux gérer les fumiers et les litières, diminuant ainsi les émissions de carbone.

Pour plus de renseignements sur le volet environnemental de la production bovine ainsi que sur les pratiques en vigueur en matière de santé animale, consulter la section Grands dossiers de ce site web.