Environnement

Notre implication

L’avenir durable des fermes bovines québécoises passe par des pratiques écoresponsables.

Les producteurs de bovins du Québec adhèrent pleinement à la définition du développement durable. Celui-ci désigne des actions et des décisions qui sont à la fois écologiquement soutenables, économiquement rentables et socialement acceptables. Les actions menées par les producteurs considèrent tous ces critères sans que l’un soit privilégié par rapport aux autres.

La production bovine concilie particulièrement bien les trois paramètres du développement durable et constitue un véritable rempart au déclin de la biodiversité.

Les producteurs de bovins agissent ainsi comme des gardiens du patrimoine rural en occupant et en façonnant le paysage québécois.

Notre implication

Les Producteurs de bovins du Québec s’impliquent dans l’adoption d’une agriculture durable par :

  • la transmission d’information aux producteurs sur les bonnes pratiques à valoriser;
  • des investissements dans la recherche afin de développer des pratiques de gestion optimales et respectueuses de l’environnement, fondées sur des connaissances scientifiques;
  • la formation des producteurs sur ces bonnes pratiques;

Quelques 225 personnes ont participé aux formations sur la technique d’amas au champ en 2010 et 2011

Gestion de l’environnement sur une ferme bovine

La principale priorité d’action retenue pour le secteur bovin concerne la gestion des fumiers en relation avec la protection des cours d’eau. Les producteurs privilégient une approche où l’on tient compte de l’efficacité globale de la gestion des fumiers (entreposage, transport et épandage), en optant pour la gestion des fumiers sous forme solide entreposés au champ.

L’entreposage du fumier en amas au champ

Les producteurs, par le biais des PBQ et en partenariat avec le MAPAQ et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), ont été proactifs en faisant réaliser plusieurs projets de recherche sur les amas au champ. Ces projets ont confirmé l’efficacité agroenvironnementale de cette technique en plus de conduire à la rédaction du guide de conception des amas de fumier au champ qui balise la conception et la gestion des fumiers solides entreposés temporairement au champ, une technique largement répandue chez les producteurs de bouvillons et les producteurs vache-veau.

Quelques 225 personnes ont participé aux formations offertes par les PBQ sur la technique d’amas au champ en 2010 et 2011.

Le Règlement sur les exploitations agricoles (REA) entré en vigueur le 5 août 2010 permet à toutes les exploitations agricoles, peu importe le type de production, le nombre d’animaux et la localisation de la ferme, de stocker le fumier solide en amas dans un champ cultivé.

Les producteurs qui utilisent la technique de stockage de fumier en amas au champ doivent se soumettre aux conditions décrites au REA (www.mddelcc.gouv.qc.ca) et faire appel à un agronome pour les conseiller dans la conception et la gestion des amas.

Qu’est-ce qu’un amas au champ?

La technique d’entreposage temporaire de fumier en amas au champ consiste à déposer, à une fréquence donnée, les déjections animales sous forme solide (fumier) en amas sur les champs cultivés en vue d’attendre la période propice aux épandages. La collecte du fumier s’effectue lors du nettoyage des bâtiments ou des enclos d’hivernage où logent les animaux. Le transport du fumier se fait en utilisant un tracteur et un épandeur, une benne à bascule ou un camion. Au moment propice, le producteur procède à la reprise du fumier à l’aide d’une pelle de tracteur ou d’une pelle hydraulique afin d’épandre ce fumier dans le champ, conformément au plan de fertilisation agroenvironnemental de l’entreprise.

Le logement extérieur dans le secteur vache-veau

Le développement réalisé dans le secteur vache-veau au cours des dernières décennies repose essentiellement sur l’utilisation d’enclos d’hivernage extérieurs aménagés. Cette technique qui accroît considérablement la productivité et la santé du cheptel tout en réduisant la charge de travail, combine des aires d’alimentation et de couchage, des dispositifs d’abreuvement, des abris pour les veaux et une bande végétative pour capter les eaux contaminées qui sortent des enclos afin d’éviter qu’elles atteignent les eaux de surface.

Le Guide pour les aménagements alternatifs en production bovine : conception, gestion, suivis de boucherie, rédigé en 2014, conjointement par les PBQ, le MAPAQ décrit la technique des enclos d’hivernage et définit la gestion des fumiers produit par les animaux qui y sont logés.  Le contenu de ce guide a été élaboré à partir des projets de recherche sur le sujet et des connaissances de plusieurs professionnels du milieu

Depuis 2014, c’est 376 personnes qui ont assisté à la formation Gérer avec succès un enclos d’hivernage : mon rôle en tant que producteur agricole.

Qu’est-ce qu’un enclos d’hivernage?

Un enclos d’hivernage fait partie d’une installation qui permet de loger les animaux à l’extérieur pendant la période hivernale. Ce type d’installation comporte notamment un bâtiment de service, des aires d’élevages, une aire d’alimentation, des brise-vent pour protéger les animaux, des abris pour les veaux et une bande de végétation filtrante pour le captage des eaux contaminées.