INFOLETTRE
La Minute bovine : 28 mai 2020
ACTUALITÉ :
- COUP D’ŒIL SUR LES MARCHÉS DU BŒUF ET DU VEAU
- LE PREMIER MINISTRE DU CANADA ANNONCE L’EXPANSION DU SOUTIEN AUX TRAVAILLEURS ET AUX PETITES ENTREPRISES
- LES EMPLOYEURS PEUVENT RECEVOIR JUSQU’À 14 k$ POUR EMBAUCHER DE JEUNES CANADIENS
- COMMUNIQUÉ : LA MINISTRE NG ANNONCE UN SERVICE TÉLÉPHONIQUE D’APPUI À LA PLANIFICATION FINANCIÈRE POUR LES PETITES ENTREPRISES CONNAISSANT DES DIFFICULTÉS DANS LE CONTEXTE DE LA COVID-19
- LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC :
- PROGRAMMES QUALITÉ : LES VISITES D’AUDIT RECOMMENCENT
- NOUVELLES DE LA CANADIAN CATTLEMEN’S ASSOCIATION
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ACTUALITÉ :
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LE PREMIER MINISTRE DU CANADA ANNONCE L’EXPANSION DU SOUTIEN AUX TRAVAILLEURS ET AUX PETITES ENTREPRISES
Le 19 mai dernier, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a annoncé l’expansion du soutien aux travailleurs et aux petites entreprises. Ces mesures pourraient rendre des fermes de bœufs et de veaux du Québec admissibles à une aide financière. Cliquez ici pour prendre connaissance du communiqué.
Source : Innovation, Sciences et Développement économique Canada
LES EMPLOYEURS PEUVENT RECEVOIR JUSQU’À 14 k$ POUR EMBAUCHER DE JEUNES CANADIENS
Source : Agriculture Canada
COMMUNIQUÉ : LA MINISTRE NG ANNONCE UN SERVICE TÉLÉPHONIQUE D’APPUI À LA PLANIFICATION FINANCIÈRE POUR LES PETITES ENTREPRISES CONNAISSANT DES DIFFICULTÉS DANS LE CONTEXTE DE LA COVID-19
Face aux importants défis auxquels sont confrontées les petites entreprises dans le contexte de pandémie actuel, le gouvernement du Canada annonce un nouveau programme d’aide. Lire le communiqué.
Source : Innovation, Sciences et Développement économique Canada
LA FINANCIÈRE AGRICOLE DU QUÉBEC
CRISE DU PROPANE : 5,2 M$ S’AJOUTENT AUX 60 M$ DÉJÀ VERSÉS AUX PRODUCTEURS DE MAÏS-GRAIN
Le gouvernement du Québec annonce qu’une somme additionnelle de 5,2 M$ sera versée en compensation aux producteurs de maïs-grain ayant dû faire face à une hausse de prix importante lors de la crise du propane de novembre dernier. Cette mesure d’aide exceptionnelle, versée par La Financière agricole du Québec (FADQ), vise à atténuer les répercussions négatives de la pénurie et de la hausse du prix du propane au cours de l’automne 2019.
Source : FADQ
PROGRAMMES QUALITÉ : LES VISITES D’AUDIT RECOMMENCENT
Les auditeurs reprennent les visites d’audits pour les programmes VBP+, Veau de grain du Québec certifié et Veau vérifié. Lors de la prise de rendez-vous, l’auditeur vous expliquera les mesures de biosécurité qui seront mises en place afin de réaliser le travail dans le respect des consignes de santé publique.
Pour tous ceux qui attendaient la visite d’audit, vous recevrez un appel sous peu.
Source : PBQ
NOUVELLES DE LA CANADIAN CATTLEMEN’S ASSOCIATION :
DÉCLARATION : CONCERNANT LES PROPOS DU PRÉSIDENT TRUMP SUR LES IMPORTATIONS
19 mai 2020
Calgary, Alberta
« La Canadian Cattlemen’s Association (CCA), de concert avec ses homologues en Amérique du Nord, s’engage à continuer de consolider l’industrie bovine nord-américaine dans le cadre de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique nouvellement négocié et bientôt implanté, lequel maintient un commerce ouvert et en franchise de droits, note le président de la CCA, Bob Lowe. « Il ne fait aucun doute que nous entretenons des liens commerciaux essentiels avec les États-Unis — nous sommes d’excellents partenaires d’affaires — en fait, nous avons le plus important commerce bilatéral de bœuf au monde, et il continue de nous profiter mutuellement. »
Les producteurs bovins du Canada et des États-Unis ont besoin de partenaires d’affaires fiables pour que leurs produits atteignent la valeur la plus élevée, qu’il s’agisse de bœuf ou de bétail.
« Pour les acteurs de l’industrie bovine, il s’agit d’acheminer chaque pièce de viande au consommateur le plus offrant, poursuit Lowe. Le fait d’exporter les pièces de viande qui ne sont pas aussi prisées au Canada qu’ailleurs dans le monde permet aux producteurs de bovins d’obtenir 600 $ CA de plus par animal. C’est ce qui rend ces échanges si importants. »
Pour plus d’information, contacter :
Michelle McMullen
Responsable des communications
Canadian Cattlemen’s Association
403 275-8558 | mcmullenm@cattle.ca
DÉCLARATION : LE PREMIER MINISTRE ANNONCE UN PREMIER PAIEMENT AUX PRODUCTEURS DE BOVINS ET S’ENGAGE À OFFRIR DAVANTAGE
5 mai 2020
Calgary, Alberta
Lors de son annonce d’aujourd’hui concernant l’agriculture, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il soutiendrait l’industrie canadienne du bœuf. Les points de cette annonce concernant l’industrie du bœuf comprennent :
- Un financement de 50 millions de dollars pour le programme de retrait d’Agri-Relance, pour lequel le gouvernement fédéral assumera 60 % des coûts, laissant aux provinces le choix de financer les 40 % restants;
- 77,5 millions de dollars en aide à la continuité des opérations des installations de transformation agroalimentaire (incluant, sans s’y limiter, les installations de production de viande bovine), entre autres grâce à des équipements de protection individuelle pour les travailleurs et d’autres investissements visant à améliorer la sécurité;
- Une augmentation du paiement provisoire d’Agri-stabilité, qui passera de 50 % à 75 %, ainsi qu’un report de la date limite au 3 juillet 2020.
La Canadian Cattlemen’s Association (CCA) est profondément déçue de cette première annonce, qui est bien en deçà de l’approche exhaustive dont les fermes bovines du Canada auraient besoin pour traverser la crise de la COVID-19. Une seule des trois recommandations urgentes de la CCA visant à pallier les problèmes auxquels est confrontée l’industrie du bœuf sera en partie financée selon l’annonce d’aujourd’hui. La CCA continuera de presser le gouvernement à mettre en place une approche globale afin de venir en aide aux producteurs de bœufs canadiens et d’assurer la pérennité de l’industrie alimentaire du Canada. Une crise sans précédent requiert des mesures exceptionnelles.
La CCA reconnaît l’importance des sommes investies dans les installations de transformation. Selon Bob Lowe, président de la CCA, « Afin de pouvoir surmonter cette crise de façon durable et efficace, il est primordial de trouver des solutions aux problèmes auxquels sont confrontées les installations de transformation. Le financement permettant d’assurer la sécurité des travailleurs et la continuité des opérations au sein des installations de traitement est essentiel et nous saluons cet important investissement. Cependant, tant que les installations n’ont pas une capacité de transformation suffisante, c’est aux producteurs de bœufs canadiens que revient la charge financière de continuer à nourrir et à soigner des bêtes qui auraient déjà dû être abattues. »
En effet, la diminution de la capacité d’abattage a déjà causé une accumulation de plus de 100 000 têtes de bétail prêtes pour le marché qui attendent de pouvoir être abattues. Environ 6 000 à 9 000 bêtes s’ajoutent à ce total chaque jour en raison de la diminution de la capacité d’abattage des installations de transformation. Ces 100 000 têtes de bétail coûtent à elles seules plus de 400 000 $ par jour à nourrir et à soigner et la valeur des animaux prêts à la consommation a chuté de plus de 500 $ par tête depuis le début de la pandémie de COVID-19. La CCA estime que si rien n’est fait, le bétail prêt à l’abattage pourrait faire perdre, à lui seul, près d’un demi-milliard de dollars à l’industrie canadienne du bœuf d’ici le mois de juin.
La CCA a recommandé la mise en place d’un programme de retrait pour aider les producteurs à payer les frais imprévus engendrés par le fait de devoir continuer à nourrir et à garder des animaux qui ont dépassé leur date prévue d’abattage. Les sommes annoncées aujourd’hui permettront de couvrir une partie des dépenses déjà encourues et anticipées. Il a également été recommandé que le gouvernement paye une partie des primes d’assurance sur le prix du bétail et que le Programme de paiements anticipés soit bonifié. Des recommandations ont également été faites concernant les outils de gestion des risques de l’entreprise offerts aux agriculteurs et aux éleveurs canadiens. Le gouvernement n’a pas donné suite à ces recommandations de la CCA lors de son annonce d’aujourd’hui.
« Nous avons besoin d’assurances. C’est notre principal outil de gestion des risques et c’est particulièrement important pour les jeunes producteurs de bovins et pour ceux qui débutent dans l’industrie, poursuit Lowe. Sans ces outils, je crains que plusieurs producteurs de bovins, particulièrement les plus jeunes, ne fassent faillite ou soient contraints de vendre leur bétail. Le premier ministre a assuré que le gouvernement en ferait plus si nécessaire. À cela, je lui réponds : merci de reconnaître nos besoins, nous aurons certainement besoin d’aide supplémentaire. »
Pour plus d’information, contacter :
Michelle McMullen
Responsable des communications
403-275-8558 | mcmullenm@cattle.ca
Questions et réponses
Quelles sont les recommandations de la CCA pour Agri-stabilité?
La CCA recommande de bonifier Agri-stabilité en enlevant la limite de paiement de 3 millions de dollars, la limite de marge de référence et en augmentant le seuil de déclenchement d’Agri-stabilité à 85 % pour l’année 2019-2020 du programme et pour le reste du Partenariat canadien pour l’agriculture. Ces améliorations aideraient les producteurs de bovins du Canada à gérer les effets de la COVID-19 en assurant une meilleure couverture des risques liés au prix et à la production et en offrant un traitement plus équitable des fermes participant au programme. La CCA croit également que ces changements amèneraient un plus grand nombre de producteurs de bovins à participer au programme Agri-stabilité, un objectif tant de l’industrie que du gouvernement.
Quelles sont les recommandations de la CCA concernant le Programme de paiements anticipés?
La CCA suggère que le Programme de paiements anticipés (PPA) soit lui aussi adapté, d’une façon semblable à ce qui a été fait l’an dernier pour les producteurs de canola, afin d’offrir davantage de liquidités et de flexibilité. Cela permettrait aux producteurs de bovins de vendre leurs produits au moment le plus opportun et d’ainsi être en mesure de réinvestir dans leur troupeau. Pour cela, il faudrait :
- augmenter la portion exempte d’intérêt pour les bovins à 500 000 $;
- augmenter la limite d’avance de fonds à 3 millions de dollars; et
- allonger le délai de remboursement pour les bovins à 36 mois. Les changements au PPA peuvent être faits rapidement au moyen d’amendements au Règlement sur les programmes de commercialisation agricole, comme cela s’est fait pour le canola en 2019.
Pourquoi l’assurance sur le prix du bétail est-elle aussi importante pour les jeunes producteurs de bovins et pour ceux qui débutent dans l’industrie?
Le Programme d’assurance des prix du bétail (PAPB) est particulièrement important pour les jeunes et les nouveaux éleveurs, car ils sont plus endettés et sont plus sensibles aux fluctuations du marché. L’extrême volatilité des marchés due à la COVID-19 a fait augmenter les primes du PAPB de façon extraordinaire. Par exemple, au mois de février, avant la pandémie, l’assurance sur le prix coûtait de 10 $ à 15 $ par bête, tandis qu’aujourd’hui, les frais s’élèvent à environ 70 $ par bête. Cette augmentation a mis un frein aux inscriptions au programme. Cette situation est problématique, particulièrement pour les jeunes, les nouveaux et les petits producteurs, car la valeur nette accumulée de leur exploitation n’est pas suffisante pour garantir un prêt. L’assurance sur le prix leur permet d’obtenir des prêts bancaires; sans l’aide de ce programme, ils risquent de ne pas pouvoir emprunter d’argent, ou de devoir payer un taux d’intérêt beaucoup plus élevé, ce qui pourrait les forcer à vendre leur bétail alors que les prix sont au plus bas, ou pire encore, à quitter l’industrie pour joindre les rangs des Canadiens ayant perdu leur emploi.
Comment fonctionne un programme de retrait?
Le but d’un programme de retrait est de retarder la mise en marché du bétail lorsqu’il n’est pas possible de le transformer. Le programme serait conçu pour encourager les éleveurs à garder le bétail en lui donnant une ration suffisante pour le maintenir (c.-à-d. qu’il serait retiré de la chaîne de valeur pendant au moins huit semaines). Cela permettrait aux mises en marché des bovins de s’échelonner sur une plus grande période de temps afin qu’elles puissent être gérées par les installations de traitement en attendant que la capacité d’abattage revienne à la normale. À l’origine, ce programme avait été développé de concert par les gouvernements et l’industrie canadienne du bœuf à l’époque de l’ESB et s’était avéré un succès.
Le principe de ce programme était relativement simple. Un comité formé de représentants du gouvernement et de l’industrie du bœuf surveillait le marché du bœuf et la situation en matière d’approvisionnement en bétail. Périodiquement, quand le comité jugeait qu’il était nécessaire de retenir du bétail, le programme était ouvert aux soumissions d’offres des éleveurs, qui spécifiaient pour quel montant ils étaient prêts à garder leur bétail en lui fournissant une ration d’entretien. Le montant reflétait les frais supplémentaires encourus par l’éleveur. Le comité fixait une limite au nombre de bêtes pouvant être mises de côté et à la compensation financière que les producteurs pouvaient recevoir. Advenant une amélioration significative du marché, le comité pouvait libérer le bétail inscrit au programme avant la date prévue. Certaines conditions d’inscription devaient être respectées, le bétail devait être identifié, des vérifications étaient faites dans les fermes et des mesures visant à assurer la conformité et à éviter les dérapages avaient été mises en place.
L’évaluation du programme a indiqué qu’aucun incident ou cas d’abus n’a été décelé lors des contrôles aléatoires effectués dans le cadre du programme. L’évaluation a conclu que ces mesures avaient été fructueuses étant donné que les prix du bétail ont augmenté pendant la durée du programme.
COVID-19 – LA CCA TÉMOIGNE AU COMITÉ DE L’AGRICULTURE DE LA CHAMBRE DES COMMUNES
Le vendredi 8 mai 2020, MM. Bob Lowe, président, et Tyler Fulton, directeur de la CCA, ont témoigné devant le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire (Comité) de la Chambre des communes pour discuter des impacts de la COVID-19 sur les producteurs de viande bovine, de la récente annonce du gouvernement du Canada concernant l’agriculture et des recommandations de la CCA pour aider les producteurs de viande bovine à traverser la pandémie. Vous pouvez visionner l’intégralité de la séance, y compris les questions des membres du Comité, en cliquant ici (à partir de 15:37:26). Vous pouvez sélectionner les sous-titres en français ou en anglais; la traduction simultanée en français est également disponible.
Dans son allocution d’ouverture, M. Lowe a profité de l’occasion pour remercier les travailleurs des usines de transformation pour le travail qu’ils accomplissent chaque jour. Ils jouent un rôle essentiel au sein du système alimentaire canadien. Pour visionner le vidéo, cliquez ici (en anglais seulement).
À LIRE AUSSI : L’USDA ACCEPTERA LES CERTIFICATS D’EXPORTATION NUMÉRIQUES CANADIENS POUR LES BOVINS VIVANTS À COMPTER DU 1ER JUIN 2020
Cliquer ici pour consulter l’infolettre de la CCA du 15 mai (en anglais seulement)
Cliquer ici pour consulter l’infolettre de la CCA du 22 mai (en anglais seulement)
Source : CCA
BOVIN DE RÉFORME ET VEAU LAITIER :
RAPPEL DES DIRECTIVES EXCEPTIONNELLES LORS DES VENTES AUX ENCANS
Considérant les circonstances entourant l’épidémie de COVID-19 au Québec, les PBQ tiennent à rappeler que les ventes de bovins dans les encans du Québec sont tenues à huis clos. La présence du public et des producteurs est donc interdite dans les encans réguliers et spécialisés jusqu’à nouvel ordre. Le public comprend les producteurs, les transporteurs ou toutes autres personnes ne se présentant pas dans le but d’acheter des animaux.
Tant que les directives de huis clos continueront de s’appliquer, un inspecteur des PBQ sera présent aux encans pour assurer un suivi sur le déroulement des ventes et le respect des conventions de mise en marché qui continuent de s’appliquer.
Si vous livrez des animaux à l’encan, il est demandé de ne pas entrer dans le bâtiment pour ainsi limiter le contact avec d’autres individus. Il est aussi recommandé de porter un masque lors du déchargement des animaux afin de vous protéger ainsi que protéger les employés des encans d’une infection potentielle. Nous tenons à vous rappeler qu’une personne peut être atteinte de la COVID-19 sans présenter de symptômes. Au besoin, les encans offrent la possibilité de vous faire parvenir vos paiements par virements électroniques et peuvent répondre à vos questions par téléphone.
DÉCISION DE LA RMAAQ CONCERNANT LE RÈGLEMENT SUR LA PRODUCTION ET LA MISE EN MARCHÉ DES BOVINS DE RÉFORME ET DES VEAUX LAITIERS DU QUÉBEC
La Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) a rendu sa décision concernant la modification du Règlement sur la production et la mise en marché des bovins de réforme et des veaux laitiers du Québec adoptée par le comité de mise en marché des bovins de réforme et veaux laitiers.
Elle approuve les modifications qui font suite à la résolution adoptée lors de l’assemblée générale annuelle 2019, visant l’intégration du respect des codes de pratiques des bovins laitiers et veaux lourds pour le soin des veaux laitiers en pouponnière et la manipulation des bovins, à savoir, entre autres :
- L’ajout de la définition de « pouponnière d’engraissement » afin d’établir les normes de production dans une pouponnière d’engraissement de veaux laitiers.
- L’ajout de clauses selon lesquelles les manipulations et les soins des veaux laitiers doivent être faites conformément aux exigences prévues aux Codes de pratiques pour le soin et la manipulation des veaux lourds et bovins laitiers. Cette modification touche autant les veaux à la ferme laitière, dans les pouponnières d’engraissement et dans le transport.
Rappelons qu’il est notamment interdit d’utiliser un aiguillon électrique pour manipuler un veau laitier. Le producteur est responsable du respect des exigences prévues au présent règlement jusqu’à la livraison au lieu de vente et à la prise en charge par un poste de bovins de réforme ou de veaux laitiers.
Les modifications au règlement seront publiées au lien suivant imminemment.
PROJET BIOSÉCURITÉ ET TRANSPORT : C’EST REPARTI
Le projet biosécurité et bien-être animal durant les activités de transport avait été mis sur pause depuis la mi-mars. Une seule activité se poursuivait, soit les appels téléphoniques auprès des producteurs laitiers pour connaître les soins donnés aux veaux avant leur départ de la ferme.
Compte tenu des récents assouplissements des mesures en vigueur liées à la COVID-19 dans certaines régions, les PBQ ont convenu avec leurs partenaires, la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) et le Centre de développement du porc du Québec (CDPQ), de reprendre certaines activités liées au projet.
Le CDPQ pourra procéder aux audits en biosécurité auprès des transporteurs ainsi qu’aux visites de fermes pour évaluer le transport à la sortie des veaux de grain ou veaux de lait vers l’abattoir. Des mesures additionnelles de biosécurité seront mises en place et seront expliquées aux intervenants, et ce, avant tout déplacement ou rencontre.
La FMV a développé un questionnaire qu’elle entend distribuer auprès des 21 producteurs participants au projet afin de documenter le premier mois en élevage de veaux de grain ou de veaux de lait, à défaut de pouvoir visiter les fermes; en effet, les critères de distanciation en vigueur ne permettent pas l’évaluation physique des veaux directement à la ferme.
Les autres volets du projet (suivis des transports de la ferme laitière à l’encan et de l’encan vers les fermes de veaux de grain ou de veaux de lait) reprendront dès que les conditions le permettront.
Rappelons que ce projet permettra de documenter :
- les soins donnés aux veaux laitiers avant leur départ de la ferme laitière;
- le transport des veaux laitiers entre la ferme laitière et l’encan;
- le transport des veaux laitiers entre l’encan et les fermes de veaux de lait ou de veaux de grain;
- le transport des veaux de grain et des veaux de lait de la ferme vers l’abattoir;
- les mesures de biosécurité mises en place par les transporteurs.
Source : PBQ
VEAU DE GRAIN :
MANGEONS LOCAL PLUS QUE JAMAIS ! DES PRODUCTEURS EN VEDETTE !
Le mouvement Mangeons local plus que jamais! a été lancé le 9 avril dernier par l’Union des producteurs agricoles. Cette initiative a pour objectif d’inviter les Québécois à consommer de bons produits frais et locaux. Des producteurs ont contribué à cette campagne.
À LIRE AUSSI : PROJET BIOSÉCURITÉ ET TRANSPORT : C’EST REPARTI
À LIRE AUSSI : PROGRAMME QUALITÉ : LES VISITES D’AUDIT RECOMMENCENT
Source : PBQ
VEAU DE GRAIN ET VEAU DE LAIT :
ACTIVITÉS DE PROMOTION DU VEAU DU QUÉBEC
Depuis le début de la crise, les comités de mise en marché des veaux de grain et des veaux de lait, en collaboration avec les PBQ, ont travaillé avec l’agence marketing CRI afin de mettre en place une offensive promotionnelle COVID-19. L’objectif de cette campagne est entre autres de miser sur l’aspect local du Veau du Québec et de faire connaître le produit tant aux grandes chaînes qu’aux consommateurs. Le tableau ci-dessous résume les principales activités de promotion qui ont été réalisées ou seront réalisées dans le cadre de cette offensive.
Date |
Activités de promotion |
4 mai 2020 |
Envoi d’une page informative aux différentes bannières afin de les informer sur la production du veau, l’aspect local, les recettes et les coupes ainsi que sur les différentes sorties médiatiques à venir Fusion des pages Facebook « Veau de lait » et « Veau de grain » pour devenir Veau du Québec Mise en ligne de la nouvelle page Web Veau du Québec
|
7 mai 2020 |
Entrevues des deux présidents dans différents médias (ex. : Radio Cool 103,5 FM) Diffusion d’une vidéo d’un producteur de veaux de grain dans le cadre de la campagne de l’Union des producteurs agricoles (UPA) « Mangeons local plus que jamais! » Envoi de deux infolettres distinctes (veau de lait et veau de grain) pour la fête des Mères |
9 mai 2020 |
Diffusion de cinq recettes de veau dans le cahier « Inspiration » de La Presse+ en collaboration avec Les Producteurs de lait du Québec et les Recettes d’ici juste à temps pour la fête des Mères (recettes provenant du recueil Recettes d’ici de la Famille du lait) |
13 mai 2020 |
Diffusion d’une vidéo d’un producteur de veaux de grain dans le cadre de la campagne de l’UPA « Mangeons local plus que jamais! » Publication d’un article dans La Terre de chez nous sur la situation du veau au Québec |
14 mai 2020 |
Mise en kiosque du magazine 5-15 de juin avec une recette de veau (aspect 100 % local) |
15 mai 2020 |
Diffusion d’un article sur le veau du Québec dans la section « Blogue » sur le site d’Aliments du Québec (l’article a été partagé sur les pages Facebook d’Aliments du Québec et du Veau du Québec le 19 mai) |
Source : PBQ
VEAU DE LAIT
ÉVALUATION DE LA BIOSÉCURITÉ DANS LES FERMES DE VEAUX DE LAIT : C’EST UN DÉPART
Les PBQ ont reçu du financement du programme de transition de la FADQ pour le projet Plan d’intervention à la ferme en biosécurité et services-conseils vétérinaires.
Le projet vise à développer et valider un outil et un processus d’audit en biosécurité afin de réduire les risques de diffusion et de transmission des maladies infectieuses dans les élevages de veaux de lait. Ainsi, 11 producteurs de veaux de lait ont accepté de participer pour tester l’outil de biosécurité à leur ferme.
Le CDPQ pourra finalement commencer le projet compte tenu des récents assouplissements pour certaines régions des mesures en vigueur liées à la COVID-19. Des mesures additionnelles de biosécurité seront mises en place, expliquées aux producteurs avant tout déplacement et rencontre avec le producteur.
MANGEONS LOCAL PLUS QUE JAMAIS ! DES PRODUCTEURS EN VEDETTE !
Le mouvement Mangeons local plus que jamais! a été lancé le 9 avril dernier par l’Union des producteurs agricoles. Cette initiative a pour objectif d’inviter les Québécois à consommer de bons produits frais et locaux. Des producteurs ont contribué à cette campagne.
Source : PBQ
À LIRE AUSSI : PROJET BIOSÉCURITÉ ET TRANSPORT : C’EST REPARTI
VEAU D’EMBOUCHE :
IMPORTANTE HAUSSE DES VISITES AU WWW.BOEUFQUEBEC.COM
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, l’intérêt des Québécois pour les produits locaux est grandissant. D’ailleurs, les plateformes grand public des PBQ ont connu une importante hausse d’achalandage.
Depuis le 1er mars 2020, 5 800 nouveaux citoyens ont visité le répertoire www.boeufquebec.com (une augmentation de 50 % par rapport à l’an passé). Les PBQ souhaitent que ce contexte exceptionnel permette aux producteurs de développer et maintenir une nouvelle clientèle pour leurs produits. Rappelons que boeufquebec.com permet aux consommateurs de localiser les producteurs de leur région qui mettent leurs produits en marché directement à la ferme. Ce répertoire est financé par le Fonds de promotion et publicité du secteur veau d’embouche.
Source : PBQ
À LIRE AUSSI : RAPPEL DES DIRECTIVES EXCEPTIONNELLES LORS DES VENTES AUX ENCANS
À LIRE AUSSI : PROGRAMME QUALITÉ : LES VISITES D’AUDIT RECOMMENCENT
BOUVILLON :
L’USDA ACCEPTERA LES CERTIFICATS D’EXPORTATION NUMÉRIQUES CANADIENS POUR LES BOVINS VIVANTS À COMPTER DU 1ER JUIN 2020
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et le Plant Health Inspection Service du département de l’agriculture des États-Unis (USDA-APHIS) ont conclu une entente selon laquelle, à compter du 1er juin 2020, les États-Unis accepteront les certificats de santé signés électroniquement (c.-à-d. les certificats qui sont demandés et émis par Mon ACIA) pour l’importation de bovins et de bisons vivants à tous les points d’entrée des États-Unis. L’USDA continuera d’accepter le certificat ordinaire.
Un programme pilote de certificat d’exportation électronique utilisant Mon ACIA pour l’exportation de bovins vivants vers les États-Unis a été lancé en novembre 2019 à Emerson, au Manitoba. Ce travail se poursuit et sera étendu à d’autres ports selon des étapes déterminées, en fonction de l’état de préparation de l’industrie et de l’ACIA. D’autres renseignements seront partagés, car d’autres points d’entrée sont prêts à mettre en œuvre les certificats d’exportation électroniques dans votre région.
Pour en savoir plus sur Mon ACIA et sur la manière de s’inscrire, veuillez visiter www.inspection.gc.ca/monacia. Si vous êtes un exportateur de bovins ou de bisons vivants ou un vétérinaire accrédité associé et souhaitez utiliser les certificats d’exportation électroniques, veuillez communiquer avec Rachel Wheat à l’adresse rachel.wheat@canada.gc.ca.
Source : CCA
À LIRE AUSSI : PROGRAMME QUALITÉ : LES VISITES D’AUDIT RECOMMENCENT
Source : PBQ
NOUVELLES RÉGIONALES :
ESTRIE :
ALAIN BOUFFARD, UN LEGS QUI S’ÉTEND SUR DES ACRES ET DES GÉNÉRATIONS
À 69 ans, Alain Bouffard s’est éteint le 18 mai dernier.
Père de 12 enfants avec son épouse Pauline Carrier depuis 45 ans et copropriétaire d’une ferme familiale de 700 vaches de boucherie et 800 bouvillons, de trois boucheries en Estrie, d’une importante entreprise de foin de commerce et d’un abattoir, Alain Bouffard est un pilier important de l’industrie bovine et de l’agriculture en Estrie.
Fier de ses enfants, de ses petits-enfants et de son entreprise, précurseur, vif, bâtisseur, travaillant, passionné, impressionnant, actif, inspirant, humble et heureux, sont d’autant de qualificatifs qui décrivent cet homme d’exception qui a largement contribué au milieu agricole.
Ce fut un honneur et un privilège de travailler avec Alain Bouffard pendant les 11 dernières années au sein de notre conseil d’administration. Les Producteurs de bovins de l’Estrie, de même que tous les employés et administrateurs de la Fédération de l’UPA-Estrie désirent offrir leurs plus sincères sympathies à la belle et grande famille Bouffard.
Source : Les Producteurs de bovins de l’Estrie