Infolettre : La minute bovine – Mai 2016

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2016

Par Josée-Anne Desautels

C’est sous le thème Ensemble, visons la croissance que se tenait les 6 et 7 avril dernier l’assemblée générale annuelle des producteurs de bovins du Québec. Plus de 180 producteurs de bovins, intervenants de l’industrie et représentants des différents paliers gouvernementaux y ont participé. Les délégués ont appuyé le changement de la dénomination sociale de la Fédération des producteurs de bovins du Québec. La Fédération devient désormais Les Producteurs de bovins du Québec.

Lors de l’assemblée, 22 résolutions ont été adoptées. Un résumé des 10 résolutions adoptées en plénière sera disponible sous peu sur le nouveau site Web qui facilite la navigation et informe davantage les producteurs www.bovin.qc.ca. Voici le guide pour une navigation simple et rapide.

Élections

Au terme de l’assemblée, le conseil d’administration a procédé à l’élection de son comité exécutif. Il est composé de :

  • Claude Viel, réélu à la présidence pour un nouveau mandat de deux ans;
  • M. Guy Gallant, vice-président;
  • MM. Michel Daigle, André Ricard et Kirk Jackson.

Deux nouveaux élus deviennent membres du conseil d’administration. Il s’agit de MM. Jean-Thomas Maltais, nouveau président du comité de mise en marché des veaux d’embouche, et Pierre-Luc Nadeau, nouveau président du comité de mise en marché des veaux de lait.

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ENCLOS D’HIVERNAGE ET AMAS AU CHAMP : RAPPELS!

Par Nathalie Côté

Enclos hivernage - RAPPEL

Ce sera bientôt le grand ménage du printemps dans vos enclos. Un petit rappel pour vous préciser que le fumier accumulé dans l’enclos peut être épandu dès sa sortie ou entreposé en amas de fumier solide dans un champ cultivé. Dans ce dernier cas, l’amas doit respecter toutes les conditions de conception prévues au Règlement sur les exploitations agricoles, soit :

  • les eaux contaminées ne doivent pas atteindre les cours d’eau;
  • les eaux de ruissellement ne doivent pas atteindre l’amas;
  • l’amas ne doit pas contenir plus de 2 000 kg de phosphore;
  • l’amas doit servir pour fertiliser la parcelle où il est situé ou une parcelle contigüe;
  • l’amas doit être fait à au moins 100 mètres de l’emplacement d’un amas constitué l’année précédente.

Toutefois, il faut noter que l’amas de fumier provenant d’un enclos doit être épandu dans la même saison de culture. Donc si vous enlevez le fumier de votre enclos ce printemps et le stockez en amas dans un champ cultivé, vous devez épandre ce fumier selon les directives de votre Plan AgroEnvironnement de fertilisation dans la saison de culture 2016.

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AGRI VERSUS ASRA : LES PRODUCTEURS DE BOVINS ONT CHOISI L’ASRA

Par Ann Fornasier

ASRA VS AGRI

Les Producteurs de bovins du Québec ont organisé des rencontres d’information avec les producteurs de veaux de grain, bouvillons d’abattage et veaux d’embouche concernant le choix offert aux secteurs sous ASRA de se retirer du Programme ASRA et d’opter plutôt pour les programmes Agri-Québec et Agri-Québec Plus.

Après analyse, les producteurs de tous les secteurs concernés ont conclu que le Programme ASRA offre une meilleure couverture contre les risques de marché à long terme. Ils demandent que le Programme ASRA soit maintenu dans leurs secteurs de production respectifs.

Rappelons que la FADQ a mis fin au Programme ASRA dans le secteur veau de lait en 2015. Le secteur compte désormais sur les programmes AGRI pour les protéger contre les risques de marché. À l’instar de l’UPA, Les Producteurs de bovins du Québec demandent qu’un mécanisme de redressement des marges de référence soit mis en place afin de mieux protéger les producteurs contre une baisse prolongée des prix de marché.

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NOUVEAU CODE POUR LE VEAU, OÙ EN SOMMES-NOUS?

Par Nathalie Côté

Code veau

Les travaux pour le renouvellement du code de pratiques recommandées pour les soins et la manipulation du veau lourd se poursuivent. Le code, dont la parution est prévue pour la fin de 2017, couvrira les productions de veaux de lait, veaux de grain et la portion démarrage de bouvillons laitiers. Le code contiendra les chapitres suivants : sélection et soins aux veaux nouvellement arrivés, logement, alimentation et eau, méthodes d’élevage, gestion de la santé, transport et euthanasie.

 

 

Rappelons qu’un code c’est :

  • des lignes directrices fiables sur le bien-être animal;
  • un guide et des outils de vulgarisation pour promouvoir de saines pratiques de soins aux animaux;
  • le fondement des programmes d’évaluation des soins aux animaux;
  • un processus crédible basé sur la rigueur scientifique, la collaboration des acteurs et une démarche systématique.

Les codes prendront probablement une importance particulière à la suite de l’adoption par le gouvernement du Québec de la Loi sur le bien-être et la sécurité animale en décembre 2015 puisque le ministre s’est réservé le droit de les rendre obligatoires.

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SALMONELLA DUBLIN

Par Rémi Laplante

Même si la situation est plutôt calme actuellement en ce qui concerne les nouveaux cas cliniques de Salmonella Dublin au Québec, le contrôle de la propagation de la bactérie dans les troupeaux laitiers et de boucherie demeure un enjeu très préoccupant. Plusieurs initiatives ont été, et seront prises, en vue d’informer les producteurs et les intervenants sur les mesures efficaces de biosécurité permettant de se prémunir contre cette maladie. Plus particulièrement dans le secteur vache-veau, le seul foyer d’infection connu à ce jour a été contrôlé et réduit à néant par l’envoi du troupeau complet à l’abattage, avec les précautions de biosécurité garantissant la protection de toute la filière bœuf. L’enquête de prévalence entreprise par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, visant plus d’une centaine de troupeaux vache-veau répartis à travers toute la province, progresse comme prévu. Lorsqu’ils seront connus, les résultats de cette enquête nous permettront d’émettre les consignes de biosécurité et de contrôle de la maladie ajustées au niveau de risque présent dans le secteur. D’ici là, tous sont invités à adopter des mesures de biosécurité de base dans leur entreprise concernant particulièrement les visiteurs et l’entrée de nouveaux animaux. Ces mesures protègeront votre troupeau d’un contact avec tout nouveau microorganisme pathogène.

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RELANCE DE LA PRODUCTION : LE DOSSIER PRIORITAIRE!

Par Marie-Claude Dubuc

Relance de la production

Les Producteurs de bovins du Québec s’apprêtent à entreprendre diverses actions auprès des décideurs politiques afin de faire connaître positivement la production bovine et de miser davantage sur les forces de chacun des secteurs pour relancer la production. Les producteurs de bovins comptent sur le gouvernement pour les accompagner tout au long de ce processus!

Une journée de réflexion a eu lieu le 12 avril dernier. Les membres du comité exécutif et les présidents des comités de mise en marché ont amorcé leur réflexion, accompagnés d’une firme spécialisée en relations gouvernementales et communication stratégique. La relance de la production bovine étant nécessaire plus que jamais, les personnes présentes lors de cette rencontre ont mis de l’avant diverses idées qui seront soumises au prochain conseil d’administration des Producteurs de bovins du Québec.

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ABSENCE DE RÉCIPROCITÉ DES NORMES POUR LE SECTEUR DU VEAU

Par Marie-Claude Dubuc

Des communications et des rencontres sont actuellement effectuées afin d’informer les décideurs publics de l’impact socioéconomique lié à l’absence de réciprocité des normes, entre le Canada et l’Union européenne, pour la production et la commercialisation du veau.

Ces rencontres visent la mise en place de solutions économiques (ex. : soutien financier pour mettre aux normes les installations nécessaires en regard du bien-être animal) et de politiques afin de soutenir les producteurs de veau du Québec. 

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ASRA BOUVILLONS : RENCONTRE AVEC LA FADQ

Par Ann Fornasier

À deux reprises au cours des dernières semaines, les producteurs de bouvillons d’abattage ont pu rencontrer La Financière agricole du Québec (FADQ) afin de faire le point sur le dossier de la sécurité du revenu. Les rencontres ont permis d’échanger sur le déclin important de la production de bouvillons d’abattage au cours des dernières années, soit une baisse de 50 % du volume entre 2008 et 2015!ASRA bouvillons

Depuis quelques semaines, le recul important et les fluctuations des prix de marché entraînent encore davantage d’incertitude dans le secteur. Les échanges avec la FADQ ont porté sur les pistes de solutions qui pourraient être mises de l’avant afin de réduire le niveau d’exposition au risque du marché.

Depuis plusieurs années, le secteur demande à la FADQ de revenir à l’ancienne méthode de calcul du coût de production, soit de considérer la période de septembre à août pour le calcul du coût d’achat des veaux d’embouche. Cette simple mesure permettrait de mieux faire concorder le prix de vente des bouvillons avec le coût d’achat des veaux puisque la durée d’engraissement des bouvillons s’étend sur une période de 8 à 10 mois. Les producteurs estiment que l’ancienne méthode de calcul permettait une meilleure gestion des liquidités de l’entreprise puisque le calcul de l’ASRA correspondait davantage à la réalité économique du secteur.

La FADQ a semblé à l’écoute des demandes des producteurs. Elle s’est engagée à analyser le dossier de la période d’achat des veaux d’embouche. Nous espérons un dénouement au dossier dès 2016.

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GÉRER AVEC SUCCÈS UN ENCLOS D’HIVERNAGE

Par Nathalie Côté

Une formation sur la gestion des enclos d’hivernage sera offerte le 3 juin prochain à l’UPA de l’Estrie.

Cette formation permettra de faire le point sur l’évolution des connaissances dans le domaine du logement minimum et d’acquérir les savoir-faire nécessaires pour appliquer de façon adéquate les principes de mise en place et de gestion des enclos d’hivernage et des bandes végétatives filtrantes.

Cette activité s’adresse principalement aux productrices et producteurs de bovins qui utilisent déjà un enclos d’hivernage ou qui souhaitent implanter cette technique sur leur ferme. Tout producteur qui bénéficie d’une aide financière du programme Prime-Vert doit suivre cette formation.

Pour plus d’information ou pour faire votre inscription, contactez Jessica Mackey au 819 346-8905, poste 114

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