La minute bovine – Juin 2014

Émission L’épicerie

Par Sonia Dumont

Le 14 mai dernier, l’émission L’épicerie diffusée sur la chaîne de Radio-Canada a présenté un reportage démystifiant l’utilisation des hormones de croissance dans la production bovine.

La Fédération a participé à l’émission qui a été tournée en partie chez la productrice de bouvillons d’abattage, madame Josée Chalifoux. La Fédération vous invite à visionner le reportage qui a été publicisé de la façon suivante sur le site de l’émission :

Des chaînes de restauration rapides comme A&W et Ashton mettent maintenant à leur menu du boeuf sans hormones ajoutées, afin de répondre à la demande de consommateurs soucieux de leur santé. Il y a donc des hormones dans la viande de bœuf? Pourquoi? Est-ce dangereux? Avec l’avis d’experts, nous allons découvrir comment est fabriquée la viande de bœuf engraissée aux hormones pour découvrir qu’elle est aussi bonne et sécuritaire que les autres. Du bœuf sans hormones ajoutées… un coup de marketing, donc?

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Reportage-choc dans le veau de lait

Le 19 avril dernier, la chaîne de télévision CTV a diffusé un reportage à l’émission W5 concernant la maltraitance et le confinement des veaux de lait sur une ferme de Pont-Rouge.

En résumé, un membre du groupe d’activistes Mercy For Animals (MFA) a filmé, à l’aide d’une caméra cachée, des images de maltraitance de veaux et de logettes non conformes. MFA a ensuite remis les images à CTV W5 qui a décidé de produire une émission sur le sujet. CTV avait demandé à la Fédération de participer au reportage, ce que nous avions accepté. Toutefois, CTV a changé d’idée au dernier moment et la Fédération n’a pas été retenue pour une interview. Les journalistes de W5 ont néanmoins réalisé des entrevues avec divers intervenants.

MFA a également fourni les images au Journal de Montréal et au Toronto Star, menant à une diffusion à la une du Journal de Montréal, le vendredi 18 avril, et du Toronto Star, le samedi 19 avril. MFA a également fait des pressions auprès du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), où sont présents Loblaws, Metro, IGA, Walmart et Costco, afin que ces derniers dénoncent la maltraitance faite aux veaux de lait et que ceux-ci ne soient plus élevés en logette individuelle, et ce, à partir de 2018.

Le 21 avril, le groupe Mercy For Animals a aussi organisé une conférence de presse à Montréal afin de donner encore plus de poids à leurs images de maltraitance et de confinement des veaux. Comme vous avez pu le constater, plusieurs médias québécois ont repris le sujet : télévision (RDI, bulletins de nouvelles des différentes chaînes), radio (Radio-Canada, 98,5, Radio X, etc.) et presse écrite (Journal de Montréal, Journal de Québec, Le Devoir, etc.). La Fédération a participé activement en répondant à chacune des demandes des médias.

Voici un exemple d’entrevue réalisée en lien avec ces images :

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Entrevue de Mercy for Animals et Jean-Philippe Deschênes-Gilbert

Il va sans dire que la Fédération a répondu et continue de répondre aux demandes des médias traditionnels et sociaux en rappelant essentiellement les messages suivants :

  • Nous condamnons vivement la maltraitance des animaux, dans ce cas-ci, des veaux de lait.
  • Les producteurs de veaux de lait sont choqués et indignés. Ces images ne représentent aucunement leur réalité quotidienne, car derrière chaque ferme, il y a une famille pour qui cette production est leur gagne-pain. En fait, c’est plus qu’un gagne-pain, c’est une source de fierté et de passion.
  • Les producteurs de veaux de lait, par le biais de leur comité de mise en marché, ont réitéré leur volonté de convertir l’ensemble des bâtiments d’élevage en logement collectif d’ici 2018.

 

Condamnation de carcasses de bovins aux États-Unis causée par des résidus d’antibiotiques

Par André Roy

La Fédération des producteurs de bovins du Québec (FPBQ) a été récemment informée de la condamnation de carcasses et de réprimandes adressées à des producteurs par USDA et/ou acheteurs et/ou abattoirs pour des animaux qui pourtant répondaient aux normes canadiennes. Voici quelques-uns des produits incriminés : le triméthoprime-sulfadoxine (connu sous les noms de Borgal, Trivetrin ou Trimidox), l’Excenel-Na en poudre stérile et le spectramast LC, un antibiotique intramammaire.

Les règles américaines sur les résidus médicamenteux s’apparentent aux lois canadiennes avec des différences importantes concernant l’homologation de certains antibiotiques, le droit du médecin vétérinaire à prescrire hors homologation et même les temps de retrait pour la viande destinée à la consommation humaine créant parfois des problèmes aux producteurs concernés.

Discutez-en toujours avec vos médecins vétérinaires, ces derniers sauront vous conseiller sur l’importance de respecter les recommandations sur l’étiquette quant aux sites d’injection (IM, SC ou IV) de même que sur les quantités maximales (10-12 ml) à ne pas dépasser par site d’injection. Ils vous aviseront des périodes de retrait exigées aux États?Unis lorsqu’elles dépassent les nôtres.


 

Subventions pour l’achat d’outils automatisés de traçabilité

Par ATQ

De nouvelles subventions disponibles pour l’achat d’outils de traçabilité tels que des bâtons de lecture RFID, des appareils mobiles de type « PDA » et des logiciels de traçabilité sont maintenant offertes aux producteurs. Ces subventions, disponibles dans le cadre des programmes Cultivons l’avenir 2, peuvent être obtenues en soumettant une demande dûment remplie. Les demandeurs respectant les conditions d’admissibilité peuvent obtenir une aide financière allant jusqu’à 70 % du coût d’achat d’équipement ou d’installation d’outils de traçabilité.

Les entreprises agricoles désirant soumettre une demande concernant l’acquisition d’outils automatisés de traçabilité sont invitées à communiquer directement avec un agent du Service d’automatisation d’Agri-Traçabilité Québec (ATQ). Les demandeurs pourront ainsi obtenir de l’assistance afin de remplir et d’acheminer le formulaire d’inscription au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Il est à noter que seules les entreprises enregistrées au MAPAQ en tant qu’exploitations agricoles (numéro d’identification ministériel (NIM) valide) sont admissibles au programme.

Des détails sur les modalités d’obtention des subventions sont disponibles au www.atq.qc.ca/automatisation/lecteurs-rfid


 

Secteur veau d’embouche : le dynamisme régional sous la loupe

Par Eve Martin

Lors de sa récente planification stratégique, le comité de mise en marché des veaux d’embouche a considéré comme étant problématique le faible taux de participation des producteurs aux diverses activités de formation et d’information organisées, non seulement par leur syndicat régional, mais aussi par les divers intervenants de leur région. Dans son plan d’action pour 2014, le comité a donc décidé d’investiguer davantage sur les causes de cette situation et, si possible, d’y apporter des correctifs.

Avec l’appui de la Direction communication et vie syndicale de l’UPA, trois régions pilotes se sont portées volontaires pour faire un premier débroussaillage, soit l’Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent et l’Estrie.

Dans un premier temps, un inventaire des activités régionales organisées ces dernières années sera effectué, en indiquant celles qui ont bien ou moins bien réussies (activités de formation, d’information, communications écrites, activités syndicales, etc.). Des focus groups seront tenus pour échanger sur les raisons de succès et les causes d’insuccès. Finalement, le résultat du travail des trois régions pilotes sera analysé en comité de mise en marché vers la fin de l’automne 2014 (à cette fin, le comité sera élargi pour y inclure les secrétaires régionaux).


 

Réseau d’expertise veaux de grain

Par Réal Daigle

Au cours de l’année 2013, une quinzaine de producteurs ont participé à un projet pilote pour la mise sur pied d’un réseau d’expertise dans la production de veaux de grain. Le réseau vise à regrouper des producteurs et des consultants pour échanger des connaissances et des informations en matière de gestion et de techniques de production.

Les participants au projet pilote ont bénéficié d’une analyse de groupe de leurs résultats de l’année 2012. Cette analyse a été très révélatrice des écarts de performance entre les entreprises et des facteurs qui font que certains réussissent mieux que d’autres. En plus de l’analyse de groupe, des séminaires d’informations et d’échanges réunissant des producteurs et des intervenants ont été organisés. Ces séminaires ont permis aux producteurs et aux intervenants de se rencontrer autour de thèmes pertinents à l’élevage de veaux de grain, de partager leurs connaissances et leurs expériences.

Devant le succès du projet pilote, le comité de mise en marché des veaux de grain a décidé de soutenir financièrement le réseau d’expertise afin de tenir quelques séminaires et réaliser une autre analyse de groupe avec les chiffres de 2013. Les producteurs intéressés à participer à cette analyse de groupe sont invités à communiquer avec l’agence de vente des veaux de grain.

 

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