La minute bovine – Fév. 2014

Sécurité du revenu : renouvellement prévu en 2015

Par Ann Fornasier

Une réflexion générale et globale sur la sécurité du revenu est en cours à l’échelle provinciale. L’enjeu est de taille, car il s’agit ni plus ni moins que du renouvellement de l’enveloppe de la FADQ qui vient à échéance en mars 2015.

Le processus de réflexion a réellement pris son envol avec la création par le MAPAQ, en 2013, d’un comité de travail composé de représentants de l’UPA, de la FADQ, le MAPAQ et quelques autres intervenants externes (7 membres au total). Ce comité a pour mandat de proposer de grandes orientations (ou adaptations) en regard des programmes de sécurité du revenu. Un rapport est attendu pour mars 2014.

La Fédération entend bien jouer un rôle important dans toute cette réflexion, en s’assurant notamment de soutenir ou d’outiller le mieux possible nos plus hauts représentants (UPA)  auprès des instances gouvernementales ou autres. 

C’est dans ce contexte que la Fédération a amorcé sa propre réflexion sur les enjeux de la sécurité du revenu.

Pour la Fédération, un bon programme de sécurité du revenu se doit de tenir compte de l’écart entre les coûts de production réels et les prix du marché. Un tel système,  basé sur cette prémisse, est de nature à sécuriser tout investisseur et prêteur en agriculture.

Concernant les programmes actuels de l’ASRA, la Fédération fait 2 grands constats :

  • Les programmes actuels d’ASRA présentent certaines faiblesses qui ne sont certainement pas étrangères au déclin de la production bovine au cours des 5 dernières années (-28 % dans le secteur veau d’embouche, -49 % dans le secteur bouvillon, -24 % dans le secteur veau de grain et -8 % dans le secteur veau de lait). Dans ses réflexions, la Fédération n’écarte pas l’idée qu’on puisse remettre en question bien des choses, mais elle suggère avant tout de regarder ce qui peut être amélioré (par exemple, dans le calcul des coûts de production, tenir compte des grains consommés à leurs véritables coûts d’opportunité, c’est-à-dire aux prix du marché, afin de maintenir une certaine compétitivité des productions animales en tout temps).
  • Les mesures de resserrement à l’ASRA sont allées trop loin et n’étaient pas nécessaires. Certaines de ces mesures ont aussi hypothéqué le développement de la production bovine au Québec.

Le comité de coordination sur l’ASRA (UPA) s’est réuni à quelques reprises l’automne dernier. Nous avons pu constater que les préoccupations de la Fédération rejoignent celles des autres secteurs de production sous ASRA. La Fédération a également tenu une rencontre avec les porteurs de dossier de l’UPA afin d’échanger sur les pistes de réflexion à l’étude. L’objectif poursuivi par la Fédération est de s’assurer que les propositions mises de l’avant seront adaptées le mieux possible aux entreprises bovines. 

Comme ce fut le cas tout particulièrement au cours des dernières années, le dossier de la sécurité du revenu demeurera en tête de liste des priorités de la Fédération en 2014.


 

Les assemblées annuelles : C’est reparti!

Par Sonia Dumont

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La Fédération entamera sous peu ses assemblées annuelles régionales. La tournée régionale débutera le 11 février dans la région de l’Outaouais-Laurentides et se terminera le 3 mars dans la région de Saint-Jean Valleyfield.

Les assemblées annuelles régionales sont un forum privilégié pour commenter et guider les orientations et les actions de la Fédération. En parallèle, les syndicats des producteurs de bovins de Saint-Jean Valleyfield et de l’Outaouais-Laurentides tiendront des assemblées d’information à l’intention des producteurs anglophones. Nous convions les producteurs et productrices en grand nombre!

Le calendrier détaillé des assemblées est publié sur le site de la Fédération au bovin.qc.ca. Pour toute information supplémentaire, contactez le syndicat des producteurs de bovins de votre région. Au plaisir de vous rencontrer sous peu.

Par ailleurs, l’assemblée générale annuelle des producteurs visés par le Plan conjoint des producteurs de bovins du Québec se tiendra à Québec les 2 et 3 avril 2014. Veuillez prendre note que seuls les délégués ont droit de vote lors de l’AGA de la Fédération, mais l’assemblée est ouverte à tous les producteurs. Les producteurs recevront sous peu un avis de convocation accompagné du rapport des activités de la Fédération en 2013.


 

Nouveaux règlements généraux

Par Gaëtan Bélanger

Dans le cadre des assemblées générales annuelles des syndicats régionaux de producteurs de bovins, les producteurs seront appelés à adopter de nouveaux règlements généraux pour leur syndicat. Ces règlements symbolisent ni plus ni moins la « constitution » du syndicat. La Fédération a fourni un modèle type à tous ses syndicats, dans le but d’avoir des règlements les plus semblables possible d’une région à l’autre.

Deux éléments retiendront particulièrement l’attention des producteurs. Le premier concerne la désignation du territoire du syndicat qui s’harmonise dorénavant avec les nouveaux territoires des fédérations régionales de l’UPA. La composition du conseil d’administration du syndicat sera également révisée, puisque chaque syndicat procédera au redécoupage interne de son territoire en fonction, dorénavant, des territoires des municipalités régionales de comté (MRC).


 

Le plan stratégique du secteur bovin de réforme

Par André Roy

En avril 2013, le comité de mise en marché des bovins de réforme et veaux laitiers (CMMBR) lançait un processus de planification stratégique pour le secteur bovin de réforme.

Ce comité de suivi a été désigné et était assisté des employés de l’agence de vente et par la firme Forest Lavoie Conseil, qui a assuré la coordination de l’ensemble du processus.

Le 29 novembre 2013, le CMMBR adoptait unanimement le plan stratégique du secteur bovin de réforme tel que présenté par le comité de suivi. Puisqu’il s’inscrit dans un contexte où il ne reste qu’un seul abattoir de bovins de réforme d’importance au Québec, l’exercice était d’autant plus difficile. Le comité de suivi a établi que l’un des objectifs majeurs consiste à rétablir un climat de confiance entre les partenaires de la filière.

La mission que s’est donnée le secteur bovin de réforme s’exprime ainsi :

Le secteur optimise la valeur des bovins de réforme en fin de cycle pour l’ensemble des régions du Québec. Pour ce faire, le secteur peut tirer profit :

  • D’outils collectifs de mise en marché
  • De systèmes de diffusion d’informations sur les marchés et d’infrastructures relatives à la logistique d’approvisionnement et de mise en marché
  • D’une volonté des intervenants d’être à l’écoute, d’être transparents entre eux et de structurer leur secteur
  • De la présence d’acheteurs pour des volumes importants
  • D’outils mis en place pour préserver la valeur commerciale des animaux, tels qu’un système de traçabilité, les inspections dans les abattoirs et les normes de biosécurité, de salubrité et d’innocuité

À partir de cette mission, le CMMBR guidera l’ensemble de ses décisions futures, en s’appuyant sur une vision du secteur à moyen et long terme.

Un secteur dont les intervenants travaillent de concert afin de créer un environnement favorable à l’obtention de prix optimums pour tous, tout en offrant des choix aux producteurs et en respectant les exigences sociétales en matière de salubrité et de bien-être animal.

Plusieurs actions sont prévues d’ici les prochaines années :

  • Rencontrer les abattoirs (Québec et hors Québec) afin de préciser leurs besoins en terme d’approvisionnement et d’identifier les modifications nécessaires au système de mise en marché;
  • Améliorer la qualité des informations disponibles et en faciliter l’accessibilité aux intervenants, en collaboration avec les encans;
  • Clarifier les règles applicables en cas de mortalité et identifier les améliorations nécessaires;
  • Parfaire les connaissances sur les méthodes et les coûts de mise en marché des bovins de réforme hors Québec;
  • Organiser régulièrement des rencontres entre le CMMBR et les encans/abattoirs afin d’échanger sur les enjeux et problématiques et y élaborer des solutions, le cas échéant;
  • Sensibiliser les entreprises agricoles aux enjeux liés à l’enregistrement des dates de naissance des bovins de réforme, de concert avec les intervenants concernés.

À la lumière de la mission, de la vision et des quelques actions énumérées, l’objectif du secteur est certainement de s’engager dans une suite de dialogues avec les différents partenaires plutôt que dans un processus d’affrontement. Pour diverses raisons, les discussions et les échanges ayant plutôt été limitées au cours des dernières années, la réinstauration du dialogue reste la priorité pour qu’un climat de confiance puisse s’installer dans l’intérêt de chacun des partenaires.


 

Le code et la santé animale

Par Nathalie Côté

La section trois du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins de boucherie concerne la santé animale. On y traite de gestion de la santé du troupeau et des bovins en parc d’engraissement, des animaux malades, blessés et de réforme et des situations d’urgence.

L’idée maîtresse est le maintien de la santé et du bien-être au moyen d’une combinaison de mesures de prévention et de contrôle des maladies et du traitement rapide de la maladie et des blessures.

Une relation de travail avec un vétérinaire est une des exigences pour assurer la santé des bovins. Le producteur doit surveiller l’état de santé des bovins et assurer les traitements rapidement.  En parc d’engraissement, la gestion du risque de complexe respiratoire bovin, des boiteries et des maladies nutritionnelles est décrite plus précisément, puisqu’il s’agit d’éléments souvent liés au bien-être animal.  

Le code de bonnes pratiques est disponible au www.nfacc.ca/codes-de-pratiques/bovins-de-boucherie. Des exemplaires sont aussi disponibles à la Fédération des producteurs de bovins.


 

Nouveaux programmes d’aide financière pour les producteurs

Par Nathalie Côté

Peu avant les Fêtes, le MAPAQ a annoncé le Programme d’appui à l’implantation de systèmes de salubrité alimentaire, biosécurité, traçabilité et santé et bien-être des animaux.

Ce programme a pour objectif de favoriser l’implantation de systèmes de salubrité alimentaire, biosécurité, traçabilité et santé et bien-être des animaux, afin de permettre aux entreprises agricoles de satisfaire aux exigences des marchés tant intérieurs qu’internationaux.

Ce programme a également pour objectif d’améliorer la situation économique des entreprises par une mise en place plus rapide des normes de salubrité alimentaire, biosécurité, traçabilité et santé et bien-être des animaux.

Les activités admissibles se groupent sous trois axes :

1-     Tenue d’activités de sensibilisation.

2-     Recours aux services de conseillers, acquisition d’équipement et amélioration des installations.

3-     Développement de matériel de sensibilisation et d’outils d’aide pour la mise en oeuvre d’un système.

Dans l’axe 2, les producteurs peuvent avoir accès à une aide financière qui peut atteindre 70 % des dépenses admissibles, jusqu’à concurrence d’un total de 5 000 $ pour la durée du programme.  Pour plus d’information, consultez le site du MAPAQ au www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Productions/md/programmesliste/salubrite/Pages/appuialimplantationdessystemesdesalubritealimentaire.aspx

Vous pouvez contacter la direction régionale de la Montérégie-Est, par téléphone : 450 778-6530, poste 6108, par télécopieur : 450 778-6540 ou par courriel : Lucie.gagnon@mapaq.gouv.qc.ca.


 

Le bien-être bovin, c’est quoi?

Par Nathalie Côté

Un nouveau Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins de boucherie a été publié le 6 septembre 2013. Venez découvrir pourquoi on parle de bien-être, ce qu’est le bien-être animal, qui nous pointe du doigt, quelles sont les grandes sections du code et qui gère quoi du point de vue règlementaire?

Une série d’ateliers de sensibilisation se dérouleront cet hiver :

23 janvier         Granby, hôtel le Granbyen, à compter de 19 h 30
29 janvier Scott, La Cache à Maxime, à compter de 9 h
18 février Alma, Hôtel Universel, à compter de 9 h 30
21 février Joliette, Château Joliette, à compter de 9 h 30
25 février Messine, en soirée
26 février Shawville, en soirée
27 février Ange-Gardien, en soirée
28 février Yamachiche, restaurant La Porte de la Mauricie, à compter de 9 h

Pour plus de détails, veuillez contacter votre syndicat régional ou votre bureau du MAPAQ.


 

Visite de l’usine JBS en Pennsylvanie

Par André Roy

aroyvisitejbsimg_0070Les 13 et 14 janvier dernier, dans le cadre des journées portes ouvertes organisées par JBS, le comité de mise en marché des bouvillons d’abattage conviait une vingtaine de personnes à visiter les installations de l’usine située à Souderton en Pennsylvanie. Pour l’occasion, le président de la Fédération et le président du comité de mise en marché des bovins de réforme faisaient partie du groupe.

Les participants ont grandement apprécié l’hospitalité dont ont fait preuve les représentants de l’abattoir. Lors de cette rencontre, les producteurs ont pu discuter librement avec deux des acheteurs de JBS, à savoir MM. Michael Gahagan et J. T. Loewe. En plus de la visite de l’abattoir et du centre de distribution, la délégation a eu l’occasion d’échanger avec les représentants de JBS sur les perspectives du marché du bœuf et sur diverses modalités entourant la vente par contrat.

À titre informatif, l’usine de Souderton est située à environ 70 km de Philadelphie et dispose d’une capacité d’abattage de 2 150 têtes par jour, à raison de 265 têtes à l’heure. L’usine occupe 419 924 pieds carrés sur un terrain de 200 acres et emploie 1 180 personnes. Elle abat environ 500 000 têtes annuellement.


 

C’est la Saint-Valentin pour le veau de grain et le veau de lait!

Par Marie-Isabel Martineau

La fête de la Saint-Valentin est le moment idéal pour apprêter le veau du Québec. Afin de suggérer aux consommateurs de le cuisiner lors de cette populaire fête, plusieurs activités publicitaires et promotionnelles sont en cours.

Les consommateurs qui désirent célébrer avec du veau de grain et du veau de lait peuvent consulter les sections suivantes sur le site web respectif :

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