Infolettre : La minute bovine – Mai 2017

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DES PRODUCTEURS DE BOVINS DU QUÉBEC

C’est sous le thème La production bovine québécoise c’est : une filière veau, une filière boeuf que s’est tenue la 35e édition de l’assemblée générale annuelle des producteurs de bovins du Québec les 5 et 6 avril dernier à Québec. Au terme de ses deux journées, l’ambiance était positive et les quelque 100 délégués qui étaient sur place ont voté sur les résolutions suivantes : un registre de sortie des bovins, Bœuf Québec, le programme d’appui financier à la relève, la prévalence de Salmonella Dublin dans les troupeaux bovins et la réciprocité des normes pour le veau. En participant à l’assemblée, les producteurs ont vivement contribué à l’adoption des principales orientations de l’organisation, pour un futur prometteur et une croissance de l’industrie.

Nous tenons également à remercier chaleureusement les commanditaires de l’événement : Zoetis, Aliments Breton, Merck Santé animale, Cargill / Purina, TSL Avocats, Furst-McNess, Vetoquinol, Elanco et Banque Nationale.

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LE PROGRAMME PARTENAIRES BOEUF QUÉBEC

Les consommateurs disposent maintenant de l’emblème du programme Partenaires Bœuf Québec pour privilégier le bœuf du Québec dans leur assiette depuis le lancement du 8 mars dernier. Les producteurs de bouvillons du Québec marchent dorénavant dans les traces des producteurs ontariens et de leur programme Ontario Corn Fed Beef. La promesse faite aux consommateurs, c’est une viande de grande qualité, provenant d’animaux élevés durant un minimum de 100 jours au Québec et issus d’une production durable. Ce programme découle du travail de la filière de l’industrie du bœuf développée autour de l’alliance entre la Société des parcs d’engraissement du Québec et Colabor.

Depuis bientôt deux mois, nous sommes à roder la coordination et stabiliser la mise en marché de 200 bouvillons par semaine. Les médias en ont parlé abondamment. L’essentiel à souligner est que ce programme nous amène à travailler tous les jours selon une vision filière et redéfinit la perspective à moyen et long terme de cette industrie.

Le rodage actuel en quelques chiffres :

  • 200 bouvillons par semaine/10 000 bouvillons annuellement
  • Environ 75 % des bouvillons sont nés au Québec
  • 30 M$ – chiffre d’affaires annuel estimé
  • 850 points de vente ciblés
  • 50 boucheries vendent du Bœuf Québec
  • 46 restaurants La Cage – Brasserie sportive servent le Bœuf Québec
  • 15 restaurants indépendants offrent le Bœuf Québec à leurs clients

Nous vous invitons à participer à la campagne sur les médias sociaux et à demander le bœuf du Québec dans les commerces et les restaurants. Découvrez davantage d’information sur le site boeufquebec.org. Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à communiquer avec nous par courriel au jsgascon@videotron.ca ou en cliquant sur les liens suivants :

Site Internet Bœuf Québec   |   Facebook Bœuf Québec   |   Twitter Bœuf Québec   |   Instagram Bœuf Québec

Sur la photo de gauche à droite : Louis-François Marcotte, La Cage – Brasserie sportive; Marc Grimard, SPEQ; Liza Frulla, ITHQ; Michel Gagné, Colabor; Ian Perreault, Restaurant Chez Lionel et ambassadeur Bœuf Québec; Patrick Pinard, Boucherie Clément Jacques et ambassadeur Bœuf Québec; Jean-Philippe Deschênes-Gilbert, PBQ.

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 UN NOUVEAU « FOOD TRAILER » POUR LE VEAU DU QUÉBEC

Le 20 avril dernier, c’est sous le thème VEAU du Québec sur la route, qu’a été inauguré le nouvel outil promotionnel des producteurs de Veau de grain et Veau de lait du Québec : le « Food Trailer » – VEAU du Québec.  L’événement s’est déroulé dans les studios de Zeste télé en présence de nombreux partenaires tels que IGA, Metro, Provigo, des distributeurs alimentaires et des associations de l’industrie alimentaire (Association des restaurateurs, Association des détaillants, Conseil canadien de la distribution alimentaire). 

Le « Food Trailer », d’une dimension de 16 pieds est fonctionnel, autonome et polyvalent, il comprend :

  • une table chaude-froide de type restaurant, idéale pour la préparation et le maintien des aliments;
  • un réfrigérateur fonctionnant à l’énergie solaire et au 12 volts lui procurant une grande autonomie;
  • un BBQ industriel de 48 pouces et un chariot tout terrain fabriqué sur mesure, doté d’une section de découpe pour la viande de veau;
  • une entrée d’eau pour un lavabo et son égouttoir;
  • et finalement, une génératrice d’appoint en cas de besoin.

Le « Food Trailer » VEAU du Québec sera principalement utilisé non pas lors d’événements grand public, mais bien lors d’événements ciblés de l’industrie mettant en valeur les produits de Veau de lait et Veau de grain du Québec. Par exemple :

Des tournois de golf des chaînes d’alimentation;

Des tournois de golf des distributeurs alimentaires;

Des BBQ estivaux lors de journées de formation sur la viande de veau;

Ou tout autre événement personnalisé au sein de l’industrie alimentaire.

Avec le nouveau « Food Trailer », la période estivale s’annonce chaude pour le Veau de grain du Québec et le Veau de lait du Québec !

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BROCHURE PPA : NOUVEAU LOOK

La brochure du PPA s’est refait une beauté! Mais, premièrement, qu’est-ce que le PPA ? Il s’agit du programme de paiements anticipés ou plus simplement d’un prêt. Comme producteur, saviez-vous que vous pourriez recevoir un prêt pouvant aller jusqu’à 400 000 $*, dont 100 000 $ sans intérêt et 300 000 $ au taux préférentiel moins 0,25 %. *Maximum par entreprise.

Le PPA c’est rentable !

Pour y adhérer ou pour plus d’information : 450 679-0540, poste 8994.

Téléchargez la nouvelle brochure et le formulaire dès maintenant !

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PROGRAMME D’ÉCHANGE DES IDENTIFIANTS : Au tour de l’Abitibi-Témiscamingue et du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Au début du mois de mars, 985 fermes bovines des régions de Lanaudière et Outaouais-Laurentides recevaient une enveloppe contenant la liste des identifiants à échanger et une enveloppe-retour affranchie. Certaines fermes, ayant des volumes d’identifiants REG à échanger plus importants, ont reçu la visite d’agents dédiés au programme d’échange. Les visites ont pour but de procéder à l’échange, mais aussi de vérifier le matériel d’identification, de sensibiliser les utilisateurs aux bonnes pratiques d’identification et de colliger les commentaires d’amélioration des identifiants et du système de traçabilité.

Le 13 avril dernier, Allflex procédait à l’envoi pour les régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce sont 566 fermes qui sont admissibles au programme d’échange dans ces régions. Nous encourageons les producteurs admissibles à participer puisque c’est gratuit. Chaque identifiant doit être neuf, non posé et doit avoir ses quatre morceaux pour être échangeable.

Ce projet a été réalisé grâce à une aide financière du Programme de développement sectoriel, issu de l’accord du cadre Cultivons l’avenir 2 conclu entre le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC).

Autres nouvelles

D’autre part, ATQ travaille actuellement à offrir la vente d’identifiants métalliques de sécurité. Les PBQ ont obtenu l’accord du MAPAQ, voulant qu’un identifiant métallique jaune à neuf chiffres puisse être posé en même temps que les deux identifiants officiels. En résumé, si l’un des identifiants officiels tombe, mais que les deux autres sont présents, l’animal n’a pas à être ré-identifié tant qu’il demeure à la ferme. L’animal devra avoir ses deux identifiants officiels à la sortie de la ferme. Pour le moment, il est possible de commander des identifiants métalliques en cliquant ici.

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VBP+ : SIMPLE, PRATIQUE ET CRÉDIBLE : Nouveau site Internet

Le tout nouveau site web du programme Verified Beef Production Plus (VBP+) est maintenant accessible au verifiedbeefproductionplus.ca. Une page régionale sur le Québec peut être visitée. Les producteurs et les consommateurs y trouveront aussi de l’information et de la documentation pertinentes sur le programme, tant en français qu’en anglais. VBP+ est un programme dirigé par les producteurs, conçu en fonction de l’avenir, ayant pour objectif de permettre à l’industrie d’anticiper les demandes émergentes et croissantes de la production de viande bovine et ce, dans toute la chaîne de valeur.

 VBP+ relie les registres de la ferme et les vérifications des pratiques en matière de soins aux animaux, de biosécurité et de gestion environnementale, avec le programme établi de salubrité alimentaire à la ferme (VBP), reconnu par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Ce programme vise donc à aider à répondre à la demande de production bovine durable au niveau de la ferme vache-veau et du parc d’engraissement. VBP+ s’aligne avec le Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins de boucherie, la norme nationale de biosécurité pour les fermes canadiennes de bovins de boucherie et les travaux d’indicateurs de durabilité de la Table ronde canadienne pour le bœuf durable (TRCBD), pour garantir des pratiques et des principes rigoureux de soins aux animaux, de biosécurité et d’environnement. Les fermes bovines inscrites au VBP+ seront en mesure de fournir des preuves de leurs pratiques durables et seront bien positionnées pour alimenter le programme de durabilité du Canada.

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CHEPTEL BOVIN : PAS ENCORE DE CROISSANCE POUR LE CANADA

Le plus récent rapport sur les inventaires de bovins canadiens, tous bovins confondus, révèle qu’il n’y a pas eu de croissance au cours de la dernière année. Au 1er janvier 2017, on dénombrait un peu plus de 12 millions de bovins sur les fermes canadiennes. Si cette relative stabilité est attendue dans le secteur laitier, c’est tout de même décevant de constater que le cheptel canadien de vaches de boucherie n’a pas bougé au cours des trois dernières années alors que, pendant la même période, le cheptel américain s’est accru de plus de 7 % ! Il semble également que la croissance du cheptel vache-veau canadien ne soit pas pour demain. En effet, l’inventaire révèle que le nombre de génisses de boucherie gardées pour le remplacement au 1er janvier 2017 était en baisse de 2 % à l’échelle canadienne.

Des différences importantes entre les provinces

Si le cheptel de boucherie demeure relativement stable à l’échelle canadienne, on observe toutefois des variations importantes entre les provinces. Notamment, la situation en Ontario semble particulièrement critique avec une diminution de 3 % de ses vaches de boucherie au cours de la dernière année. Pire encore, les producteurs ontariens ont gardé 5 % moins de génisses de remplacement. À cet égard, le Québec est à l’opposé, les producteurs ayant gardé 10 % plus de génisses de remplacement ! Le Québec se démarque également au chapitre du nombre de veaux sur les fermes, en croissance là aussi de 4 % alors qu’il est relativement stable dans les autres provinces canadiennes. Toutefois, c’est l’inverse qu’on observe dans les parcs d’engraissement avec une chute de 6 % des inventaires au 1er janvier 2017. Mais il faut être prudent, puisqu’un bouvillon reste généralement moins d’un an en engraissement dans un parc. On ne peut pas établir une corrélation directe entre l’inventaire à une journée donnée et le volume annuel de production. Cela dit, on sait pertinemment que la production québécoise de bouvillons peine à se relever de sa décroissance des dernières années.

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SONDAGE DE CERTAINES PRATIQUES ENTOURANT LA PHYTOPROTECTION

L’Union a lancé un sondage à tous les producteurs agricoles. En répondant à celui-ci, les producteurs aideront à documenter certaines pratiques entourant la protection des cultures employées dans leur entreprise, notamment celles quant aux services-conseils, registres phytosanitaires et méthodes alternatives aux pesticides. L’objectif est d’identifier les besoins des producteurs pour mieux orienter la mise en œuvre du plan d’action en phytoprotection de l’Union 2017-2019. Seulement 15 minutes sont requises pour remplir ce sondage électronique qui sera ouvert jusqu’au 26 mai 2017 et dont les données seront traitées de manière confidentielle par l’Union.

Complétez le sondage en cliquant ici.

Pour toute question, nous vous invitons à communiquer avec Mme Katia Colton-Gagnon, coordonnatrice – spécialiste en phytoprotection, par téléphone au 450 679-0540, poste 8295 ou par courriel à kcoltongagnon@upa.qc.ca.

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