La minute bovine – Déc. 2013

La Table ronde des partenaires bovins

par Eve Martin et Jean-Philippe Deschênes-Gilbert

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Le 12 novembre dernier se déroulait la première Table ronde des partenaires du secteur bovin. Cette journée visait à partager une vision du secteur et à déterminer des orientations de développement de la filière bovine.

Le ministre de l’Agriculture du Québec, M. François Gendron et le président de l’UPA, M. Marcel Groleau en assuraient l’ouverture.

Afin de se mettre en mode réflexion sur l’avenir, les participants ont eu droit à quelques présentations portant notamment sur le diagnostic du secteur bovin du Québec, sur les plans stratégiques des producteurs de veaux d’embouche et de bouvillons d’abattage et sur les tendances du marché.

Chaque participant ayant eu l’opportunité de s’exprimer, nous retiendrons les faits saillants suivants :

Fédération des producteurs de bovins du Québec

  • Les producteurs sont d’avis qu’il faut développer le bœuf différencié au Québec.
  • La mise en marché des bovins (différenciés ou non) ne doit pas se limiter aux frontières du Québec.
  • Les producteurs croient en une chaîne de valeur où les coûts supplémentaires sont pris en compte dans le prix de vente du produit et où chacun des maillons de la chaîne est justement rémunéré.
  • Ils demandent une stabilité dans les programmes de soutien et les règles environnementales.

Abattoirs et transformateurs

  • De nombreux défis sont présents, par exemple, la valorisation du 5e quartier (abats et produits tripiers, peaux, etc.)
  • Un produit différencié, sans hormone et sans antibiotique est la voie d’avenir.
  • Des projets de développement sont en cours de réalisation.

Détaillants

  • Le prix demeure un enjeu et c’est le produit de masse qui permet d’être compétitif.
  • Lors de l’introduction d’un produit différencié, il faut pouvoir approvisionner le client en volume suffisant.
  • La vente de toutes les parties de la carcasse demeure un défi constant.
  • Il y a une certaine ouverture pour des projets. Ils s’attendent à recevoir des propositions.

MAPAQ

  • Le MAPAQ croit au développement du bœuf différencié.
  • Il ne se voit pas comme le leader dans le développement des projets, mais un accompagnateur. Des programmes d’aide sont d’ailleurs déjà prévus à cet effet.

En guise de conclusion, la Fédération s’impliquera au cours des prochains mois à la mise en œuvre de projets concrets visant à développer un bœuf différencié répondant aux besoins du marché.


 

Le président et le directeur général rencontrent les C. A. régionaux

par Jean-Philippe Deschênes-Gilbert

C’est maintenant devenu une tradition pour le président et le directeur général de la Fédération d’effectuer la tournée des conseils d’administration des 14 syndicats régionaux de producteurs de bovins. Cette tournée vise à échanger avec les administrateurs régionaux sur les enjeux du secteur bovin. Cette année, la sécurité du revenu se retrouve au cœur des discussions.

Les représentants de la Fédération ont dressé un portrait de l’évolution du programme ASRA depuis les cinq dernières années. En raison de l’amélioration des prix du marché, des mesures de resserrement et des nouvelles modalités du programme, l’ASRA intervient moins. Depuis 2009, c’est 462 M$ en moins dans les 4 secteurs bovins sous ASRA.  Au-delà de ce portrait, la Fédération insistait sur les améliorations à mettre en œuvre en vue d’assurer aux producteurs de bovins une véritable sécurité du revenu capable de couvrir pleinement les coûts de production.

Cette discussion sur la sécurité du revenu permet aux administrateurs régionaux de prendre conscience de cet enjeu dans un contexte de renouvellement de l’enveloppe de La Financière agricole du Québec en avril 2015.

Cette tournée des C. A. régionaux permet également d’aborder le vaste chantier de la Fédération de demain. Par ce chantier, la Fédération souhaite se remettre en question. Un sondage permettra la réalisation d’un diagnostic qui répondra aux grandes questions suivantes :

  • Qu’est-ce qui fonctionne bien à la Fédération?
  • Qu’est-ce qui doit être amélioré?

Les administrateurs régionaux prennent peu à peu conscience de l’évolution de la Fédération et de ses actions depuis quelques années et confirment qu’il importe de poursuivre notre réflexion.

Neuf syndicats régionaux ont jusqu’à présent été rencontrés et la tournée du président et du directeur général se terminera en janvier 2014.


 

Une gagnante dans le veau de grain

Par Geneviève McKenzie

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La gagnante de la troisième allocation d’historique de référence destinée à la relève est madame Véronique Puppynck de la région du Centre-du-Québec.

Cette allocation correspond à un historique de référence de 653 veaux de grain sur base annuelle. Nous lui souhaitons la bienvenue dans la production de veaux de grain.


 

Le code et l’alimentation

Par Nathalie Côté

Le code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins de boucherie contient une section dédiée à l’alimentation et l’eau. Le résultat visé : que les bovins soient en santé et que leur état corporel soit optimal.

Quelles sont les exigences pour la nutrition et la gestion des aliments ?

  1. Surveiller continuellement le comportement, la performance, la note d’état corporel (1 à 5, la note 1 correspondant à une vache trop maigre et 5 à une vache trop grasse) et la santé des animaux et ajuster le programme d’alimentation en conséquence.
  2. S’assurer que les bovins disposent de suffisamment de nourriture de bonne qualité pour répondre à leurs besoins nutritionnels en tout temps et pour maintenir leur état corporel en tenant compte des facteurs comme l’âge, la taille du squelette, l’état reproducteur, l’état de santé, le niveau de production, la compétition et les conditions météorologiques.
  3. Prendre rapidement les mesures correctives pour améliorer la note d’état corporel des bovins ayant une note de 2 ou moins.
  4. Prendre des mesures pour empêcher l’exposition des bovins aux toxines (comme les piles au plomb, les engrais, les semences traitées, l’antigel, les nitrates) et pour éviter les aliments dont les qualités physiques nuisibles peuvent causer des blessures ou limiter la prise alimentaire.

Puisque les bovins de boucherie boivent entre 26 et 66 litres d’eau par jour, il faut assurer un accès suffisant à une eau de qualité pour répondre à leurs besoins physiologiques.  Il est à noter que la neige ne peut être l’unique source d’eau, particulièrement si l’animal est en lactation, qu’il vient d’être sevré et que l’état corporel se situe à 2,5. Seules des quantités suffisantes de neige folle et propre peuvent servir de source d’eau.  En tout temps, il faut prévoir une source d’abreuvement de remplacement.

Le code de bonnes pratiques est disponible au www.nfacc.ca/codes-de-pratiques/bovins-de-boucherie. Des copies sont aussi disponibles à la Fédération des producteurs de bovins. Contactez Nathalie Côté au 450 679 0540, poste 8460.


 

Modification à la définition des boiteries

Par Nathalie Côté

Une modification à la politique sur les animaux fragilisés a été publiée le 5 novembre dernier par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).  La plus importante modification est le retrait de la description de la boiterie des termes «dos courbé et balancement de la tête». Aussi, les définitions d’un animal fragilisé et d’un animal inapte ont été revues et la description des dispositions spéciales clarifiée.

Vous trouverez la politique à ce lien : http://www.inspection.gc.ca/animaux/animaux-terrestres/transport-sans-cruaute/politique-sur-les-animaux-fragilises/fra/1360016317589/1360016435110


 

Veau : Modifications réglementaires pour les résidus de médicaments

Par Jean-Philippe Blouin

En juin dernier, la Fédération a déposé à la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) une demande de modifications à ses règlements sur la production et la mise en marché des veaux de lait et des veaux de grain. Ces modifications prévoient notamment, l’obligation pour les producteurs de déposer à la Fédération un engagement dûment rempli et signé relativement aux médicaments et substances interdits d’usage. Les changements réglementaires incluront également un plan de contrôle comprenant des sanctions envers les contrevenants.

Rappelons que les planifications stratégiques des secteurs veau de lait et veau de grain avaient fait ressortir l’importance de préserver et d’améliorer l’image du produit « veau » sur les marchés. L’adoption de ces mesures par les producteurs de veaux de lait et de veaux de grain est un pas dans la bonne direction !!! 


 

Les droits exigibles – rappel

Par Jean-Sébastien Roy

À la suite de la décision de la Fédération de mettre fin à l’application des droits exigibles (DE) en décembre 2012, Agri-Traçabilité Québec (ATQ) a procédé aux vérifications nécessaires.

La règlementation actuelle a permis d’appliquer plus rapidement que prévu la décision. Ainsi, l’application des DE est suspendue depuis le 30 septembre dernier. Toutefois, à cette date, ATQ supportait un déficit d’environ 300 000 $ pour les DE non perçus.

Le non-versement de la compensation d’ASRA (juillet et décembre) dans certains secteurs fait en sorte qu’ATQ n’a eu d’autre choix que d’envoyer une série de factures aux producteurs concernés.

Il importe de rappeler que, tant que le déficit ne sera pas renfloué, les DE non perçus, pour les secteurs BA, VG et VL, seront retenus par ATQ par le biais de la compensation ASRA ou facturés.

Les producteurs des secteurs BA, VG et VL sont encouragés à payer leur facture selon les conditions indiquées afin d’éviter l’ajout de frais de gestion et le risque que leur prochaine commande d’identifiants chez ATQ ne puisse être exécutée en raison de ce compte en souffrance.

L’envoi d’ATQ contient la facture ainsi qu’une note explicative détaillée concernant les droits exigibles.


 

Comité de mise en marché des veaux d’embouche – le boeuf différencié à l’honneur

Par Eve Martin

Les 25 et 26 novembre, le comité de mise en marché des veaux d’embouche a tenu une rencontre qui aura permis de discuter amplement de bœuf différencié. La rencontre a commencé avec une visite de l’abattoir Les viandes Laroche inc. à Asbestos. Le lendemain, le comité s’est rendu à Drummondville pour assister, en matinée, aux conférences de la Société des parcs d’engraissement du Québec.

Les membres ont été très satisfaits des activités proposées et ils tiennent à remercier les gens pour leur accueil et leur disponibilité.  Ces deux jours de réunions sont devenus une tradition chaque année l’automne.


 

Changement dans le programme de formation sur le transport des animaux

Par Nathalie Côté

Le programme de transport canadien d’animaux d’élevage (CLT) est un cours normalisé offert depuis 2007 qui donne une accréditation reconnue au Canada et aux États-Unis.  Le programme est une initiative de l’industrie du transport d’animaux d’élevage. Les sujets abordés dans cette formation sont : le bien-être, la santé et le comportement des animaux, les lois et règlements, les véhicules, les techniques de manipulation et les interventions d’urgence.

En 2012, le programme CLT a été reconnu par l’American Meat Institute (AMI) et les transporteurs n’ont besoin que d’une seule accréditation pour transporter des animaux au Canada et aux États-Unis. En effet, de plus en plus de transformateurs exigent une preuve de compétence en transport du bétail, et ce, tant au Canada qu’aux États-Unis.

Le programme CLT a été revu et sera désormais administré par la Coalition canadienne pour la santé des animaux (CCSA).  La nouvelle formation inclut toutes les espèces d’animaux et elle s’adresse non seulement aux transporteurs, mais aussi à ceux qui manipulent les animaux tels les préposés aux installations de transformation.

Le cours de formation CLT en classe ou en ligne sur les bovins porte sur toutes les races de bovins, à tous les âges et à tous les stades de production. Le cours inclut des considérations particulières à l’égard du transport des vaches laitières et des veaux.

Le transport englobe le préembarquement, l’embarquement et le temps passé en transit et à l’arrivée. Les camionneurs, les producteurs, les préposés (dans les élevages, les marchés aux enchères, chez les acheteurs, dans les parcs d’engraissement), les travailleurs d’abattoirs, les équipes d’embarquement et les gestionnaires font partie intégrante du processus.

Pour de plus amples informations, visitez le site www.livestocktransport.ca/fr.


 

Veau de lait et Veau de grain : un menu des fêtes

Par Marie-Isabel Martineau

La période des fêtes est le moment idéal de l’année pour recevoir avec plaisir la famille et les amis.  Pour inspirer leur menu festif, les producteurs de veaux invitent les consommateurs à consulter les recettes développées pour la période des fêtes. Elles sont disponibles sur les deux sites promotionnels du veau.

Consultez ces recettes alléchantes où les arômes et les saveurs s’invitent à votre table!

Veau de lait du Québec

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Veau de grain du Québec

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Un virage important dans le secteur veau de grain

Par Réal Daigle

Le 28 novembre dernier, les producteurs de veaux de grain, réunis en assemblée générale spéciale (AGS), ont voté en faveur de la mise en place d’un nouveau mode de mise en marché.

Depuis de nombreuses années, des variations importantes de l’offre occasionnent des pertes importantes en regard du marché et deviennent un frein déterminant au développement de la filière. L’objectif du projet adopté en AGS est de mieux répondre aux besoins du marché.

Les étapes à franchir sont toutefois nombreuses : négociation d’une nouvelle convention avec les acheteurs, modifications au règlement sur la mise en marché et la production des veaux de grain, adoption par le conseil d’administration de la Fédération, homologation par la Régie des marchés agricoles et alimentaires et finalement publication dans la Gazette officielle, sans compter quelques modifications informatiques au passage. L’objectif est que le nouveau système soit en vigueur à compter du 1er janvier 2015, soit à peine dans plus d’un an.

La nouveauté du système repose principalement sur les éléments suivants :

  • Environ 80 % du volume sera vendu par préattribution aux acheteurs, avec une formule de prix négociée, plutôt que par enchères;
  • Le 20 % restant continuera d’être mis en marché par enchères électroniques, sans prix plancher;
  • Les acheteurs s’engagent à respecter leur 80 % de préattribution;
  • De leur côté, les producteurs s’engagent à fournir les volumes requis.

 

Le Colloque 2013 – SPEQ

Par André Roy

Le colloque organisé par la Société des parcs d’engraissement du Québec (SPEQ), qui s’est tenu le 26 novembre, peut être qualifié cette année d’excellent, tant par sa participation que par son contenu. Plus de 150 participants étaient présents à l’événement.

Sous le thème Développement d’affaires : évaluer l’attrait de l’élevage différencié, la SPEQ avait retenu les services de conférenciers de renom provenant des États-Unis, de l’Irlande et du Québec.

L’élément majeur que l’on peut dégager des présentations des conférenciers au colloque est que le développement de la production de bœuf différencié au Québec constitue une avenue à privilégier.


 

Horaire pour la période des Fêtes

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L’agence de vente des veaux de grain
Veuillez prendre note que durant les semaines du 22 et du 29 décembre, il n’y aura qu’une seule vente aux enchères électroniques par semaine, soit les vendredis 27 décembre et 3 janvier, à 9 h30. L’inscription des veaux de grain doit être parvenue à la Fédération le jeudi avant 16 h.

Les ventes de bouvillons d’abattage auront lieu le 19 décembre 2013 à compter de 13 h 30 pour les semaines d’abattage du 23 décembre et du 30 décembre 2013 et le 3 janvier 2014 à compter de 11 h 30 pour la semaine du 6 janvier 2014. Pour la vente aux enchères électroniques du 3 janvier 2014, nous demandons aux producteurs de communiquer leurs offres de bouvillons avant 10 h sans faute, le 3 janvier 2014.

Dans le cas des ventes aux États-Unis, la date limite pour offrir des bouvillons est le 18 décembre 2013 à 16 h 30 pour les abattages des semaines du 23 et du 30 décembre 2013 et le 3 janvier 2014 à 11 h pour les abattages de la semaine du 6 janvier 2014. Veuillez noter que Bovitrace ne fournira pas de soutien technique du 23 décembre 2013 au 3 janvier 2014 inclusivement. Durant la période des fêtes, vous pouvez joindre l’agence de vente des bouvillons d’abattage en composant le 450 679-0540, poste 8545. Laissez un message et nous vous rappellerons.

Notez également que les bureaux de la Fédération seront fermés du 24 décembre 2013 au 2 janvier 2014, avec un retour à l’horaire de travail régulier le 3 janvier.

Nous profitons de l’occasion pour souhaiter à tous, de Joyeuses Fêtes et une année 2014 remplie de bonheurs, petits et grands.

 

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